De hauts responsables israéliens ont averti leurs homologues arabes qu’une opération à Rafah était inévitable avant la fin du Ramadan à moins qu’un accord d’échange ne soit conclu. « Si les contacts sur un accord d’échange échouent, Israël commencera à agir à Rafah et à évacuer la population – avant même la fin du mois de Ramadan », citent la chaîne KAN , citant des sources haut placées à Jérusalem.
Les chances de succès des négociations sont minces : Jérusalem juge les exigences du Hamas irréalistes, mais certains pensent que cela pourrait servir de base à de nouvelles négociations.
Pendant ce temps, les États-Unis promeuvent un projet de résolution du Conseil de sécurité de l’ONU sur « une cessation immédiate des hostilités dans la bande de Gaza ». Selon la journaliste de Maariv, Anna Barsky, Israël a reçu samedi soir des informations selon lesquelles le projet de résolution avait déjà été finalement approuvé et qu’il serait beaucoup plus dur envers Israël.
Il n’y aura aucune clause permettant à Tsahal de continuer à détruire le Hamas, comme c’était le cas dans les résolutions précédentes. Il exprime « sa profonde préoccupation quant à la possibilité de mener à Rafah une opération qui pourrait violer le droit international humanitaire ». Le document ne mentionne pas les efforts visant à parvenir à une trêve, mais exige expressément l’établissement d’un « cessez-le-feu immédiat et durable ». Le projet de résolution pourrait être mis aux voix dès le début de la semaine prochaine. La Russie devrait y opposer son veto et en soutenir un autre qui sera nettement plus anti-israélien que le projet américain.