Élu en 2017 comme le plus jeune président de l’histoire de la République française, Emmanuel Macron incarnait alors un souffle réformateur. Il promettait de moderniser l’économie, de réformer l’État et de replacer la France comme puissance diplomatique mondiale. Sa trajectoire, présentée comme ambitieuse et centriste, séduisait autant Bruxelles que les milieux d’affaires internationaux.
Huit ans plus tard, à deux ans de la fin de son second mandat, le constat est amer : l’élan initial s’est essoufflé, les réformes ont été freinées par une série de crises internes – gilets jaunes, pandémie, tensions sociales – et sur la scène internationale, Macron peine à maintenir une ligne claire.
Virage diplomatique inquiétant pour Israël
Dernier tournant marquant : son implication active dans une campagne internationale pour la reconnaissance d’un État palestinien, un mouvement qui inclut déjà des capitales comme Madrid, Londres ou Canberra.
Ce positionnement, perçu comme un signal politique fort en faveur des revendications palestiniennes, intervient alors que le Hamas continue de rejeter toute reconnaissance du droit d’Israël à exister et maintient ses otages.
Pour de nombreux observateurs, Macron fait le choix de flatter un électorat de gauche radicale et les milieux pro-palestiniens en France, au détriment d’un allié démocratique au Moyen-Orient. Cette attitude s’inscrit dans une tendance plus large de la diplomatie française, qui multiplie les critiques à l’égard de la politique israélienne tout en restant silencieuse sur les violations des droits de l’homme dans d’autres régions.
Un président en perte de popularité
Les sondages en France montrent une érosion sévère de la popularité présidentielle. Les réformes promises dans les domaines clés – retraites, fiscalité, politique migratoire – n’ont pas produit les résultats attendus, et Macron se retrouve fragilisé face à une opinion publique divisée.
Sa politique étrangère, censée être son atout, s’est transformée en terrain miné : après l’échec de ses médiations en Ukraine, ses tentatives d’influence au Liban ou en Afrique, et désormais son positionnement sur le dossier israélo-palestinien, il accumule les revers d’image.
Pour Israël, la bascule de Macron vers une position ouvertement pro-reconnaissance palestinienne s’ajoute à une série de décisions européennes perçues comme des concessions aux pressions des opinions publiques, plutôt qu’une analyse froide de la sécurité régionale.
🔗 Analyse politique internationale : Infos-Israel.News – Israël
🔗 Relations franco-israéliennes : Rak BeIsrael | Alyaexpress-News
📚 Contexte : Relations entre la France et Israël – Wikipédia