Alors que le monde entier commence enfin à mesurer l’ampleur du calvaire des otages israéliens, le président français Emmanuel Macron – déjà tristement célèbre pour sa volonté d’offrir une reconnaissance internationale à un État palestinien dominé par les islamistes du Hamas – vient une nouvelle fois de franchir une ligne rouge morale et diplomatique.
Dans une déclaration récente, Macron a réclamé « la libération des otages des deux côtés », plaçant dans une même phrase – sans rougir – les Israéliens arrachés à leur lit ou kidnappés en pyjama lors du massacre du 7 octobre, et les terroristes capturés par Tsahal après avoir égorgé, violé et incendié des civils israéliens.
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Quand l’indécence devient une ligne politique
Rappelons que les otages israéliens sont toujours détenus depuis plus de 660 jours dans des tunnels, privés de lumière, de soins médicaux, de visites du CICR, et pour certains réduits à l’état de squelettes humains comme en témoigne la vidéo glaçante de Romi Breslavski, publiée récemment par le Jihad islamique – et que même ses parents ont refusé de diffuser entièrement tant elle est insoutenable.
Et pourtant, Macron ose établir une équivalence entre ces civils israéliens torturés et les assassins du 7 octobre, comme s’il s’agissait d’un échange équitable ou d’un conflit symétrique. Non Monsieur Macron, il n’y a pas de symétrie entre les victimes et leurs bourreaux !
Une logique perverse de « l’équilibre diplomatique »
À l’heure où les témoignages de survivants, les vidéos de GoPro récupérées sur les cadavres des tueurs, et les rapports des services secrets israéliens et américains confirment la barbarie sans nom de l’attaque du 7 octobre, le président français continue à jouer l’équilibriste. Mais cette fois, sa corde morale a cédé.
En cherchant désespérément à ne pas « offenser le monde arabe », il humilie les familles des otages israéliens et insulte leur douleur. Pire : en amalgamant les ravisseurs aux victimes, il accorde une forme de légitimité à la stratégie du Hamas, qui utilise les otages comme monnaie d’échange tout en continuant à tirer sur les civils.
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Une diplomatie française en décomposition
Ce n’est pas la première fois que la diplomatie française prend le parti de l’ambiguïté morale au nom du « multilatéralisme ». Mais là, c’est une gifle froide portée à Israël, son peuple, ses familles endeuillées – et à toute personne dotée d’un minimum d’éthique.
En pleine guerre contre le Hamas, une organisation reconnue comme terroriste, comment peut-on décemment mettre sur le même plan des jeunes femmes israéliennes violées en série et des hommes armés responsables de crimes contre l’humanité ? Qui peut sérieusement oser parler d’ »otages des deux camps » après avoir vu les témoignages d’horreur du kibboutz Be’eri ou du festival Nova ?
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