La présidence française traverse un nouveau tremblement diplomatique. Le quotidien Libération a révélé qu’un courrier explosif de l’ambassadeur des États-Unis à Paris, Charles Kushner – père de Jared Kushner, gendre de Donald Trump – a directement mis en cause Emmanuel Macron pour son inertie face à l’antisémitisme en France. Dans une lettre transmise à l’Élysée et consultée par l’AFP, Kushner exprime sa « profonde inquiétude » devant la montée des actes antisémites dans l’Hexagone et dénonce le « manque d’action suffisante » de la part de l’exécutif français.
Cette attaque frontale est un coup de tonnerre : un diplomate américain de premier plan mettant en accusation un chef d’État européen sur un sujet aussi explosif que l’antisémitisme. Pour Macron, c’est un véritable « coup de poing dans l’estomac », selon l’expression reprise dans les médias israéliens.
Quand Paris tergiverse face à la haine
La missive de Kushner intervient dans un contexte déjà tendu. Quelques jours auparavant, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou avait reproché à Emmanuel Macron son intention de plaider à l’ONU pour la reconnaissance d’un État palestinien. Une position jugée par Jérusalem comme une prime au terrorisme du Hamas. L’Élysée avait alors réagi avec virulence, qualifiant les propos israéliens de « faux et odieux ».
Mais cette ligne politique française, consistant à flatter la cause palestinienne tout en condamnant mollement l’antisémitisme, commence à agacer sérieusement Washington. Comme l’a martelé le secrétaire d’État américain Marco Rubio, « reconnaître un État palestinien aujourd’hui, c’est servir la propagande du Hamas et gifler les victimes du 7 octobre ».
L’Amérique de Trump face à l’Europe de Macron
Cette polémique met en lumière le fossé grandissant entre l’approche américaine sous Trump et l’approche européenne incarnée par Macron. Tandis que Trump avait su sceller les accords d’Abraham, redéfinissant le Moyen-Orient par une diplomatie réaliste et pro-israélienne, Macron persiste dans une vieille doctrine gaulliste d’équilibre illusoire, où Israël est souvent montré du doigt et les Palestiniens victimisés.
Pour Charles Kushner, l’attitude française n’est plus tolérable. Non seulement parce qu’elle nourrit l’antisémitisme en légitimant les discours pro-Hamas dans les banlieues françaises, mais aussi parce qu’elle met en danger la communauté juive de France – la plus grande d’Europe.
Une France fragilisée par l’immigration
Comme le rappelle Infos-Israel.News, la France est devenue l’épicentre des agressions antisémites en Europe. Multiplication d’attaques dans les rues, synagogues sous haute protection, écoles juives barricadées : la situation est dramatique. Et cela alors même que l’immigration musulmane, conséquence des choix politiques européens depuis 2015, continue de bouleverser la démographie et de renforcer l’influence islamiste.
L’obsession de Macron pour des compromis migratoires avec Londres – qui obligeraient la France à reprendre des clandestins expulsés de Grande-Bretagne – n’arrange rien. Au contraire, elle illustre une incapacité chronique à protéger ses propres frontières et à garantir la sécurité de ses citoyens.
Humour noir : « Macron, pompier pyromane »
Certains commentateurs en Israël ironisent : Macron veut « lutter contre l’antisémitisme » tout en encourageant une reconnaissance internationale d’un État palestinien dirigé par des complices du Hamas. Un paradoxe si flagrant qu’il fait de lui un véritable pompier pyromane : il prétend éteindre les flammes, mais il nourrit l’incendie.
Un avertissement sévère
Le message américain est clair : la patience a des limites. Washington, Jérusalem et même une partie de l’opinion française attendent des actes, pas des discours. Il ne suffit plus d’allumer des bougies après chaque attentat antisémite ou de prononcer des grandes phrases dans des cérémonies officielles. Ce que demandent Kushner et Rubio, c’est une ligne politique ferme : rompre avec la complaisance envers le Hamas, défendre sans ambiguïté Israël, et protéger les Juifs de France contre une haine de plus en plus violente.
Conclusion : Macron acculé
Cette lettre de Charles Kushner n’est pas une simple observation diplomatique. C’est une gifle publique, un signal envoyé à l’Élysée et à toute l’Europe : l’antisémitisme n’est pas une opinion, c’est un crime, et l’ambiguïté française ne passe plus.
Pour Macron, déjà fragilisé sur la scène intérieure et critiqué sur sa gestion de l’immigration, cette polémique tombe au pire moment. Elle révèle l’isolement d’une France qui, au lieu de se tenir aux côtés d’Israël et des démocraties, joue encore une partition ambiguë au profit de ses banlieues électorales.
L’histoire jugera peut-être ce quinquennat comme celui où la France a perdu la bataille de la clarté morale.
— Infos-Israel.News
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