Les États-Unis ont exprimé leur opposition ferme à la demande palestinienne à rejoindre le droit international, et dit qu’elle peut retarder la reprise du processus de paix.
Le chef de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas a signé le « Traité de Rome », ce qui est une première étape, les Palestiniens veulent rejoindre la Cour pénale internationale à La Haye.
Il est également prévu pour Abbas de rejoindre les 21 autres traités internationaux, y compris les Conventions de Genève, la Convention pour prévenir la prolifération, la lutte contre le crime organisé, le congrès et commerce et toutes les questions relatives à l’art et à la protection de l’environnement.
L’Autorité a annoncé cette étape à l’entrée de la réunion de la direction de Ramallah après l’échec du mouvement palestinien au Conseil de sécurité que l’autorité s’attendait à recevoir le soutien de neuf pays de son droit de vote, et a exprimé sa déception face à la décision des autres pays qui ne l’ont pas soutenus en dernière minute, sans explication comme le cas du Nigeria.
La proposition palestinienne concernant la fin de l’occupation dans les trois ans a été rejetée parce que seuls huit pays ont soutenu cette proposition. Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a dit que ceux qui ont à craindre la Cour internationale de La Haye, c’est l’Autorité palestinienne, qui est un gouvernement d’unité avec le Hamas, une organisation terroriste comme Daesh qui commet des crimes de guerre ».
Le ministre des Affaires étrangères Avigdor Lieberman s’est aussi exprimé : « L’Autorité Palestinienne peut signer tout traité qu’elle veut, mais les seuls qui font des crimes de guerre dans le conflit sont les Palestiniens, une terreur meurtrière contre les nourrissons, les enfants et les femmes ».
La réaction des politiciens israéliens est très juste, car le Hamas ne veut pas aussi de cet accord vu le nombre de délits et atrocités contre sa propre population. En effet Ahmed Bahar, président du parlement palestinien a reproché à Abbas d’avoir pris cette décision sans les avertir :
« Ce communiqué de presse dit que les Palestiniens vont adhérer aux institutions internationales (y compris la Cour pénale internationale), cette décision ne sert pas au peuple palestinien », selon Ahmed Bahar.
Ajoutant « Toute signature d’un contrat, d’un traité ou d’un accord international exige l’accès à la responsabilité nationale et doit avoir des avantages au sein du peuple palestinien, et tout le parlement palestinien doit l’approuver ».
Le ministère des Affaires étrangères a convoqué l’ambassadeur français, car ce pays a été en faveur de la candidature palestinienne au Conseil de sécurité.