Mahmoud Afana, le terroriste du 7 octobre qui s’était vantĂ© d’avoir tuĂ© dix Juifs, Ă©liminĂ© par Tsahal

Le nom de Mahmoud Afana restera gravĂ© dans la mĂ©moire collective israĂ©lienne comme celui d’un bourreau cynique. Ce terroriste du Hamas, impliquĂ© dans le massacre du 7 octobre 2023, avait appelĂ© ses parents depuis le sud d’IsraĂ«l pour se glorifier d’avoir tuĂ© dix Juifs « de ses propres mains ». Ce shabbat, il a Ă©tĂ© Ă©liminĂ© dans le centre de la bande de Gaza, lors d’une opĂ©ration de prĂ©cision menĂ©e par Tsahal. Au-delĂ  d’une frappe ciblĂ©e, c’est une justice symbolique qui a Ă©tĂ© rendue, dans une guerre oĂč la mĂ©moire et la dignitĂ© des victimes restent au cƓur du combat.

L’élimination d’un meurtrier cynique

Selon les informations publiĂ©es par les porte-parole de l’armĂ©e, Mahmoud Afana a Ă©tĂ© localisĂ© dans le centre de la bande de Gaza, zone oĂč les unitĂ©s israĂ©liennes poursuivent depuis plusieurs semaines une traque intensive des commandos responsables du massacre du 7 octobre. L’opĂ©ration, menĂ©e avec le soutien du renseignement, a visĂ© un bĂątiment oĂč Afana se cachait. Il a Ă©tĂ© abattu sans qu’aucun civil ne soit blessĂ©, preuve d’une frappe chirurgicale et contrĂŽlĂ©e. Pour Tsahal, il s’agit d’une cible de haute valeur, directement impliquĂ©e dans la tuerie qui a coĂ»tĂ© la vie Ă  1 163 personnes ce jour-lĂ , selon le bilan officiel.

Le 7 octobre 2023, journĂ©e dĂ©sormais inscrite comme l’une des plus sombres de l’histoire israĂ©lienne, des commandos du Hamas ont franchi la frontiĂšre depuis Gaza et attaquĂ© les kibboutzim de l’enveloppe sud, massacrant des familles entiĂšres, assassinant bĂ©bĂ©s, enfants et vieillards. Parmi ces assaillants, Mahmoud Afana s’est distinguĂ© par son appel tĂ©lĂ©phonique glaçant. « Papa, maman, j’ai tuĂ© dix Juifs de mes propres mains », avait-il dĂ©clarĂ©, dĂ©clenchant la joie de ses proches, selon les enregistrements interceptĂ©s par le renseignement israĂ©lien. Ce type de tĂ©moignage a alimentĂ© la dĂ©monstration de l’inhumanitĂ© et du sadisme des assaillants【source : Hamas】.

Réactions en Israël

La nouvelle de l’élimination d’Afana a rapidement circulĂ© sur les rĂ©seaux sociaux israĂ©liens, dĂ©clenchant un mĂ©lange de soulagement et de colĂšre. Des familles endeuillĂ©es ont rappelĂ© que, si la justice militaire est essentielle, elle ne remplacera jamais la perte humaine. « Mon fils ne reviendra pas, mais savoir que ce monstre ne se rĂ©jouira plus jamais de ses crimes nous apporte une forme de rĂ©paration », a confiĂ© un parent d’une victime dans un entretien diffusĂ© par la presse israĂ©lienne.

Du cĂŽtĂ© politique, plusieurs responsables ont saluĂ© l’opĂ©ration. Le ministre de la DĂ©fense a dĂ©clarĂ© : « Nous avons promis que les responsables du massacre paieraient de leur vie. Chaque Ă©limination est un pas de plus vers la justice pour nos citoyens. » Les Ă©lus de la coalition comme de l’opposition ont soutenu cette frappe, symbole d’un consensus rare dans un paysage politique souvent fracturĂ©.

Une opération militaire et morale

Pour les stratĂšges israĂ©liens, la neutralisation d’Afana ne change pas Ă  elle seule l’équilibre militaire, mais elle a une valeur symbolique inestimable. Tsahal cherche Ă  combiner deux objectifs : rĂ©duire la capacitĂ© opĂ©rationnelle du Hamas en Ă©liminant ses cadres, et rĂ©pondre Ă  l’attente morale de la sociĂ©tĂ© israĂ©lienne qui exige que les assassins du 7 octobre ne connaissent ni refuge ni impunitĂ©. « Il s’agit d’une guerre de justice, pas seulement de dĂ©fense », a commentĂ© un Ă©ditorialiste israĂ©lien citĂ© par Infos-Israel.News.

Cette stratĂ©gie rappelle celle mise en Ɠuvre par IsraĂ«l aprĂšs les Jeux olympiques de Munich en 1972, lorsque le Mossad avait lancĂ© l’opĂ©ration « ColĂšre de Dieu » pour Ă©liminer un Ă  un les responsables palestiniens du massacre des athlĂštes israĂ©liens. Dans les deux cas, l’objectif est clair : dĂ©montrer qu’aucun crime contre le peuple juif ne restera sans rĂ©ponse, et que la mĂ©moire des victimes guide l’action militaire.

Le message envoyé au Hamas

L’élimination d’Afana envoie Ă©galement un signal fort au Hamas. En frappant non seulement des commandants militaires mais aussi des exĂ©cutants identifiĂ©s, IsraĂ«l prouve sa capacitĂ© Ă  traquer individuellement les terroristes. Cela entretient une pression constante sur les combattants qui, mĂȘme s’ils se replient dans des tunnels, savent qu’ils sont marquĂ©s et suivis. Le message est limpide : la guerre ne s’arrĂȘtera pas tant que les auteurs du massacre du 7 octobre ne seront pas neutralisĂ©s.

Du cĂŽtĂ© du Hamas, les rĂ©actions officielles ont Ă©tĂ© limitĂ©es, comme souvent lorsque des cadres sont Ă©liminĂ©s. Mais des mĂ©dias proches du mouvement ont confirmĂ© la mort d’Afana, ce qui a validĂ© l’annonce israĂ©lienne. Cette absence de dĂ©menti traduit une reconnaissance implicite de la perte.

Une guerre de mémoire

Au-delĂ  de l’aspect militaire, cette Ă©limination met en lumiĂšre la guerre de mĂ©moire engagĂ©e depuis le 7 octobre. Le Hamas cherche Ă  glorifier les auteurs du massacre comme des « martyrs », tandis qu’IsraĂ«l s’attache Ă  les prĂ©senter pour ce qu’ils sont : des criminels de masse. Chaque frappe devient donc aussi un acte narratif, qui contribue Ă  Ă©crire l’histoire de cette guerre. En Ă©liminant Afana, Tsahal n’a pas seulement abattu un ennemi : elle a rappelĂ© au monde la barbarie du 7 octobre et la nĂ©cessitĂ© de lutter sans relĂąche contre ce type de terrorisme.

Conclusion

L’élimination de Mahmoud Afana ne rendra pas la vie aux victimes, mais elle inscrit un nouveau chapitre dans la quĂȘte de justice d’IsraĂ«l. Elle montre qu’au-delĂ  des batailles de chars et d’avions, il existe une bataille morale qui se joue dans chaque opĂ©ration ciblĂ©e. En choisissant de rappeler l’horreur du 7 octobre par des frappes ciblĂ©es, IsraĂ«l adresse un message aux familles endeuillĂ©es : leurs souffrances ne sont pas oubliĂ©es. Et au Hamas : chaque crime appelle une rĂ©ponse.


RĂ©daction francophone Infos Israel News pour l’actualitĂ© israĂ©lienne
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