La Maison Blanche a signalé une nette rupture avec des décennies de soutien à une solution à deux Etats au conflit israélo-palestinien, à la veille de la visite du Premier ministre Benjamin Netanyahu à la Maison Blanche.
Un haut responsable de la Maison Blanche a déclaré que les Etats-Unis ne chercheraient plus à dicter les termes d’un règlement de paix final mais soutiendraient ce que les deux parties conviendraient l’une de l’autre.
« Une solution à deux Etats qui ne font pas la paix n’est pas le but que tout le monde veut atteindre » a dit le fonctionnaire sous couvert d’anonymat.
« La paix est l’objectif, que ce soit sous la forme d’une solution à deux Etats, si c’est ce que les parties veulent, ou autre chose si c’est ce que les parties ne veulent pas. »
Le Président Trump et la Première dame Melania Trump accueilleront Netanyahu et sa femme Sara à la Maison Blanche ce matin, puis les deux dirigeants donneront une brève conférence de presse avant la tenue de deux heures de réunions.
Au cours des dernières décennies, les administrations précédentes ont explicitement exposé leurs espoirs pour une solution à deux Etats au conflit israélo-palestinien, ce qui implique deux Etats pour deux peuples vivant côte à côte dans la paix et la sécurité.
Les négociations passées ont fonctionné sur l’hypothèse qu’un tel résultat allait découler de la guerre des Six Jours en 1967, avec des échanges de territoires mutuellement convenus reflétant un changement dans la démographie.
Mais les responsables de l’administration Trump ont suggéré que la paix entre les parties pourrait être possible dans un autre cadre.
« Si je demande à cinq personnes ce qu’est une solution à deux Etats, je reçois huit réponses différentes », dit l’un.
L’administration cherche une consultation publique et transparente entre les deux gouvernements, après huit années de tension entre Netanyahu et l’ancien président américain Barack Obama.
Les communautés juives de Judée et Samarie seront un sujet de conversation au cours de la réunion. Les activités régionales de l’Iran et son programme nucléaire seront également en tête de l’ordre du jour.
Tant mieux comme ça Israël sera hors de danger