Le sport israélien a connu, dimanche soir, l’un de ces moments qui resteront gravés dans l’histoire collective. Dans une performance héroïque, l’équipe nationale de basket a terrassé la France, vice-championne d’Europe, sur le score de 82 à 69 lors de l’EuroBasket. Pour beaucoup, il s’agit d’une des plus grandes sensations sportives jamais réalisées par Israël, et la liesse sur les réseaux sociaux reflète l’ampleur de l’exploit.
« Avec Avdija et Madar, le ciel est la seule limite », s’enthousiasment les internautes. La formule résume l’esprit d’un pays galvanisé par ses deux stars : Deni Avdija, joueur NBA des Portland Trail Blazers, et Yam Madar, meneur à l’adresse redoutable. Ensemble, ils ont fait vaciller une sélection française réputée pour sa puissance physique et son expérience internationale.
Le match, disputé à Katowice, s’annonçait comme un Everest pour les Israéliens. La France restait sur onze victoires consécutives depuis la finale olympique contre Team USA et avait dominé la Slovénie la veille. Mais portée par une défense acharnée et une intensité sans relâche, la sélection d’Ariel Beit-Halachmi a fait déjouer les plans tricolores. Les Bleus, privés d’adresse extérieure et incapables de briser la zone israélienne, se sont effondrés dans le dernier quart-temps.
Ce triomphe dépasse le cadre sportif. Dans les tribunes et sur les réseaux, la victoire a pris une dimension politique. « Mange ta poussière, Macron », ont lancé certains supporters, en référence aux prises de position du président français sur le Liban et aux tensions récurrentes entre Paris et Jérusalem. La victoire contre l’équipe de France devient ainsi, symboliquement, un message de fierté nationale et de revanche diplomatique.
Depuis ses débuts, le sport israélien a souvent servi de miroir aux défis du pays : volonté de reconnaissance, lutte contre l’adversité, affirmation d’une identité. En battant la France, Israël envoie un signal clair : il n’est plus un outsider mais un acteur majeur de la scène sportive européenne. Comme l’écrit RakBeIsrael.buzz (rakbeisrael.buzz), « chaque panier inscrit hier soir résonnait comme un acte de souveraineté ».
Les réactions ne se sont pas limitées aux cercles sportifs. Sur Infos-Israel.News (infos-israel.news), des commentateurs rappellent que cette victoire survient dans une période où Israël fait face à de multiples pressions internationales, de la guerre au Liban sud aux accusations diplomatiques. « Ce succès, c’est la preuve que même dans l’adversité, Israël sait surprendre et gagner », souligne un chroniqueur.
L’émotion est telle que certains comparent déjà ce moment à d’autres grandes pages de l’histoire sportive israélienne, comme la qualification pour le Mondial de football en 1970 ou les exploits en judo aux Jeux olympiques. « L’équipe de Beit-Halachmi a redonné un souffle d’orgueil national », analyse Alyaexpress-News (alyaexpress-news.com).
Au-delà des célébrations, cette victoire interroge aussi sur l’avenir du basket israélien. Avec Avdija en pleine ascension en NBA et Madar consolidant son statut de leader, une génération prometteuse est en train de s’imposer. De quoi imaginer un parcours historique dans cet EuroBasket, voire un podium inattendu.
En attendant, les images de Katowice tournent en boucle : Avdija levant les bras au ciel, Madar serrant le poing, et toute une nation qui jubile. L’exploit contre la France ne sera pas oublié de sitôt. Il restera comme une preuve que, dans le sport comme dans la géopolitique, Israël sait transformer l’adversité en victoire.
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