Une déclaration explosive du sénateur américain Marco Rubio a secoué les cercles diplomatiques européens cette semaine, après que plusieurs responsables de l’Union européenne ont accusé le président Donald Trump de violer le “droit international” en frappant des organisations narco-terroristes dans l’hémisphère occidental.
Rubio, membre influent du Sénat et figure centrale de la politique étrangère américaine, a répondu avec une virulence rare, transformant une conférence de presse en une démonstration brutale de souveraineté américaine.
Dès les premières phrases, Rubio plante le décor : l’Europe exige la protection militaire des États-Unis lorsqu’elle se sent menacée — mais s’indigne lorsque Washington agit pour protéger son propre territoire. « I find it interesting, dit-il, que tous ces pays réclament que l’Amérique leur envoie des missiles Tomahawk capables de porter une charge nucléaire pour défendre l’Europe. Mais quand les États-Unis positionnent des porte-avions dans leur propre hémisphère, soudain c’est un problème ! »
L’attaque est directe, assumée, et reflète une frustration ancienne à Washington :
l’Europe, selon Rubio, attend de l’Amérique qu’elle soit son bouclier militaire, tout en cherchant à lui imposer une lecture morale et juridique de la guerre.
Cette contradiction, dit-il, est intenable.
Le sénateur poursuit en s’attaquant à la légitimité même des accusations européennes :
« I don’t think that the European Union gets to determine what international law is. »
Une phrase qui résume à elle seule la position américaine : l’Europe n’écrit pas les règles, et certainement pas celles qui définissent comment les États-Unis défendent leur sécurité nationale.
Rubio martèle ensuite que les attaques actuellement menées par Washington ne relèvent pas de l’aventurisme stratégique, mais d’une nécessité fondamentale :
« The United States is under attack from organized, criminal narco-terrorists in our hemisphere. » Il rappelle que les organisations visées ne sont pas de simples cartels, mais des entités militarisées, structurées, responsables d’une guerre criminelle aux frontières américaines — un phénomène qui touche directement les citoyens.
Dans une phrase qui résonne fortement, il affirme :
« The president is responding in the DEFENSE of our country. »
Autrement dit : il ne s’agit pas d’une opération “optionnelle”, mais d’un exercice obligatoire de la souveraineté américaine.
Rubio termine en résumant la doctrine Trump en matière de sécurité :
La priorité absolue du président est de protéger les États-Unis contre les menaces directes,
et toute opération militaire menée dans ce cadre relève d’un droit élémentaire de survie nationale.
Cette déclaration, d’une clarté rare, reflète une colère profonde au sein du courant sécuritaire américain : la perception que l’Europe — prompte à commenter, lente à agir, dépendante des forces américaines depuis des décennies — cherche à limiter la capacité de défense de Washington en brandissant un “droit international” flou, malléable et souvent instrumentalisé.
Israël, observateur attentif des rapports de force entre les États-Unis et l’Europe, trouve dans cet échange une confirmation d’une réalité stratégique :
le seul acteur véritablement engagé dans la défense physique de l’Occident reste aujourd’hui l’Amérique. Dans la lutte contre le terrorisme — qu’il soit islamiste, chiite, sunnite ou criminel — les États-Unis, comme Israël, adoptent une doctrine de frappe préventive, directe, sans fioritures.
La diatribe de Rubio rappelle aussi un point essentiel pour Jérusalem :
l’Union européenne, qui multiplie les critiques contre Israël au nom d’un “droit international” mouvant, applique souvent un double standard évident.
Elle condamne Israël pour des opérations défensives indispensables — tout en sollicitant discrètement l’appui militaire américain lorsque sa propre sécurité est menacée.
Rubio met ainsi en lumière une hypocrisie que l’opinion israélienne connaît bien :
celle d’un Occident moraliste qui exige des autres ce qu’il n’exige jamais de lui-même.
Un Occident qui demande à Israël la retenue qu’il refuse aux États-Unis lorsqu’il s’agit de défendre sa frontière sud.
Dans cette confrontation verbale, une phrase du sénateur américain retentit particulièrement dans les milieux stratégiques : « The European Union certainly doesn’t get to determine how the United States defends its national security. »
Israël pourrait presque reprendre la même formulation dans ses relations avec Bruxelles — tant la pression diplomatique européenne se heurte systématiquement à la réalité sécuritaire israélienne.
La sortie de Rubio, très relayée aux États-Unis, a également été interprétée comme un message politique interne : un rappel que l’administration Trump n’acceptera aucune tentative de limiter son pouvoir militaire sous prétexte de normes internationales floues.
Pour Israël, où le président Trump reste populaire et perçu comme un allié solide, cette posture américaine continue d’être un facteur stabilisateur majeur.
La fermeté affichée par Rubio résonne d’autant plus fort qu’elle exprime une vision de la sécurité proche de celle de Jérusalem : frapper les menaces avant qu’elles ne frappent. Refuser l’ingérence de ceux qui ne partagent ni le danger, ni la responsabilité.
En un sens, la déclaration de Rubio dépasse le cadre américain : elle rappelle une vérité simple, que trop de diplomates européens préfèrent oublier :
ceux qui vivent sous menace réelle n’ont pas le luxe de moraliser ceux qui la combattent.
Rédaction francophone Infos Israel News pour l’actualité israélienne
© 2025 – Tous droits réservés
Â





