Natan Meir, le mari de Daphna Meir, qui a été assassinée à son domicile à Otniel, a envoyé une lettre très ferme au secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon.
Dans la lettre, il parle de l’attitude humiliante de l’ONU vis-à-vis de sa fille et de lui-même, lors de leur visite au siège de l’ONU à New York le mois dernier.
Il a dit : « J’étais présent, de même que ma fille aînée, qui fut présente pendant l’assassinat de sa mère dans notre maison, aux délibérations du Conseil de sécurité. En notre présence, le représentant palestinien s’est plaint que des centaines d’enfants palestiniens se trouvaient dans les prisons israéliennes. Un de ces enfants, dont il parlait, était l’un des assassins de ma femme ! Malgré le scandale terrible dont nous étions victimes, personne ne l’a empêché de poursuivre son discours ».
Nathan Meier a écrit à propos de la honte qu’aucun ambassadeur ne soit venu parler avec sa fille : « Aucun ambassadeur de l’Organisation des Nations Unies n’a pris la peine de venir réconforter ma fille de 17 ans. Pas un seul n’est venu nous serrer la main. Personne n’a appelé ou n’a demandé à nous rencontrer avant ou après cet événement. Aucune lettre. Même vous, Monsieur le Secrétaire Général, vous étiez assis au début de cette réunion, et vous ne parliez pas avec nous, ni ne regardiez notre douleur et notre angoisse ».
« Je suis un citoyen du monde, un simple citoyen dans la douleur, qu’y a-t-il à trouver aux Nations Unies de pertinent quand il n’y a pas une once d’humanité ? Sont-ils des délégués qui ne peuvent pas regarder directement quelqu’un dans les yeux et condamner le mode de vie d’une autre personne ? Où est l’honnêteté ? Où sont les aspirations humaines de cette institution que vous dirigez ? Est-ce-qu’un tel organisme va être en mesure de prévenir la haine, l’animosité et l’inégalité ? », a dit Nathan Meir.
Meir a écrit plus tard dans sa lettre : « Monsieur le Secrétaire général, en tant qu’organisation des Nations Unies qui célèbre les droits des Palestiniens, vous devriez vous rappeler que les Juifs ont voulu vivre dans les villes où ils ont vécu il y a des milliers d’années. Des milliards de croyants dans le monde entier savent que les Juifs sont connectés à la Bible et à ce pays. Une solution pacifique doit également tenir compte du vrai rêve du peuple juif. »