Bernard Ravet a parlé sur le site de L’Express et a donné une description des plus terrorisantes des collèges de Marseille et de la place de l’Islam radical dans les classes.

La description que fait Bernard Ravet fait froid dans le dos. Celui-ci a été principal pendant quinze ans dans « trois des collèges marseillais les plus difficiles ». En retraite depuis 2015, libéré du devoir de réserve des fonctionnaires, il publie « Principal de collège ou imam de la République », livre coup de poing – dont Le Figaro a publié certains extraits – qui décrit sans fard le quotidien des établissements scolaires des quartiers nord de Marseille.

Dans son interview, il raconte sa rencontre avec une mère franco-israélienne qui a décidé de (re) venir en France et inscrire son fils dans l’un de ses collèges, mais ce dernier lui a conseillé de se diriger vers une école juive car l’accent israélien de son fils pourrait le mettre en danger :

« Lorsque j’étais principal du collège Versailles, une femme s’est présentée à moi. Elle venait d’arriver dans le quartier, en provenance d’Israël, et voulait inscrire son fils dans le collège. Je les rencontrés. Autant le français de la maman est bon, autant celui du fils, qui a grandi là-bas et effectué sa scolarité en hébreu, est hésitant.

 » Il va falloir que je l’inscrive dans ma classe de primo-arrivants afin qu’il suive des cours de français langue étrangère. A peine aura-t-il baragouiné deux mots avec son accent à couper au couteau que les autres lui demanderont d’où il vient. S’il dit la vérité, il se fera laminer. Je n’ai aucun doute là-dessus : interrogés quelques mois plus tôt par Edouard Zambeaux, un journaliste de RFI venu en reportage au collège, sur leurs relations avec les juifs, des élèves ont répondu : « Il n’y en a pas. Et s’il y en avait, ils seraient obligés de se cacher. » Je ne veux pas prendre de risque, encore moins en faire prendre à ce garçon. J’interroge sa mère, sans cacher les raisons de mon embarras : « Avez-vous songé à l’inscrire au collège privé juif ?
– A Yavné ? Oui. Mais il n’y a plus de place.
Je prends mon téléphone devant elle. Le collège confirme. Il me faudra activer des amitiés personnelles pour atteindre un élu marseillais issu de la même communauté afin de le sensibiliser et d’obtenir une dérogation. Je l’assume : ce jour-là, une fois encore, j’ai agi en directeur d’ONG, parant à l’urgence qui me semblait la plus vitale, et pas en principal de collège investi de la mission de défendre des valeurs républicaines qui, en l’état, ne m’auraient pas permis de garantir la sécurité de cet adolescent dans mon collège musulman à 95%, où certains sont chauffés à blanc tous les soirs via les télévisions par satellite arabes vouant aux gémonies Israël, les juifs, et la France coupable d’interdire le port du voile aux élèves », explique-t-il.