Maxim Harkin, ex-otage, revĂȘt Ă  nouveau l’uniforme de Tsahal : le symbole d’un IsraĂ«l qui se relĂšve

Une semaine aprĂšs sa libĂ©ration, l’ancien captif retourne servir : “GrĂące Ă  vous, je suis ici”

À peine une semaine aprĂšs avoir Ă©tĂ© libĂ©rĂ© de deux annĂ©es de captivitĂ© Ă  Gaza, Maxim Harkin, 25 ans, a surpris tout le pays en reprenant l’uniforme de Tsahal lors d’une cĂ©rĂ©monie militaire organisĂ©e au centre logistique de transport de l’armĂ©e.
L’image du jeune soldat, amaigri mais souriant, posant la main sur le drapeau bleu et blanc, est rapidement devenue virale sur les rĂ©seaux sociaux. Un symbole d’un pays meurtri mais debout, d’une armĂ©e blessĂ©e mais dĂ©terminĂ©e Ă  poursuivre la lutte.

“GrĂące Ă  vous, je suis ici”, a-t-il dĂ©clarĂ© devant ses camarades en s’adressant aux soldats qui l’ont secouru. “Je leur devais de revenir, parce qu’ils n’ont jamais cessĂ© de se battre pour nous.”

Deux ans de captivité sous le joug du Hamas

CapturĂ© le 7 octobre 2023, lors des attaques terroristes du Hamas contre le sud d’IsraĂ«l, Maxim Harkin faisait partie des premiers otages identifiĂ©s sur les vidĂ©os diffusĂ©es depuis Gaza.
Pendant prÚs de 24 mois, il a été détenu dans des conditions inhumaines, transféré à plusieurs reprises entre Rafah et Khan YounÚs. Selon le Jerusalem Post, il aurait été détenu dans une cave médicale désaffectée, souffrant de privations et de violences psychologiques.

“Nous ne savions pas si nous sortirions vivants. Chaque jour, ils nous disaient qu’IsraĂ«l nous avait oubliĂ©s”, a-t-il confiĂ© dans un tĂ©moignage publiĂ© par Israel Hayom.

LibĂ©rĂ© dĂ©but octobre dans le cadre d’un accord de trĂȘve temporaire nĂ©gociĂ© par l’administration Trump-Vance, Harkin a Ă©tĂ© immĂ©diatement transfĂ©rĂ© Ă  l’hĂŽpital Sheba-Tel Hashomer, oĂč il a retrouvĂ© sa famille. Les mĂ©decins parlent d’un “miracle physique” aprĂšs des mois de carences et de traumatismes.

Le retour d’un soldat, pas d’une victime

PlutĂŽt que de se reposer, Maxim a insistĂ© pour rejoindre la base oĂč il avait servi avant sa capture. “Je ne pouvais pas rester Ă  la maison. Tant que tous nos frĂšres ne sont pas rentrĂ©s, je reste soldat”, a-t-il affirmĂ©.
Sa rĂ©intĂ©gration dans les rangs de Tsahal a Ă©tĂ© autorisĂ©e Ă  titre exceptionnel par le chef d’état-major, le gĂ©nĂ©ral Eyal Zamir, qui a saluĂ© “le courage et la rĂ©silience d’un jeune homme qui incarne l’ñme d’IsraĂ«l”.

Lors de la cĂ©rĂ©monie de distinction au centre logistique, Maxim a reçu l’insigne d’excellence pour “service exemplaire et esprit de camaraderie”. Le public prĂ©sent s’est levĂ© pour une minute d’applaudissements, tandis que ses parents, en larmes, lui passaient le drapeau sur les Ă©paules.

Un message d’unitĂ© au moment des divisions politiques

Ce retour hautement symbolique intervient au cƓur d’une pĂ©riode de tensions internes : querelles politiques autour de la souverainetĂ© en JudĂ©e-Samarie, rivalitĂ©s au sein du Likoud, et dĂ©bats houleux sur les responsabilitĂ©s du 7 octobre.
Mais pour quelques heures, tout IsraĂ«l s’est retrouvĂ© autour d’un mĂȘme message : celui de la solidaritĂ© et du courage collectif.

“Quand Maxim remet son uniforme, c’est tout un peuple qui le remet avec lui”, a commentĂ© la journaliste Dana Weiss (Channel 12). “Il rappelle que notre combat n’est pas seulement militaire, il est moral.”

MĂȘme le prĂ©sident Donald Trump, en visite officielle Ă  JĂ©rusalem, a saluĂ© son geste sur son rĂ©seau Truth Social :

“Maxim est la preuve vivante que les IsraĂ©liens ne plient jamais. L’AmĂ©rique est fiĂšre d’ĂȘtre Ă  vos cĂŽtĂ©s.”

Une jeunesse israélienne marquée mais inébranlable

Les experts militaires voient dans cette scĂšne une force psychologique rare.
Le général (réserviste) Yoav Har-Even a déclaré à Maariv :

“Les otages qui reviennent choisiront leur propre chemin. Maxim a choisi celui de la fidĂ©litĂ© et du courage. C’est un signal Ă  nos ennemis : vous pouvez nous capturer, mais jamais nous briser.”

Dans les rues de Netanya et de Tel Aviv, des panneaux Ă©lectroniques affichent depuis hier soir : “Bienvenue chez toi, Maxim”.
Des milliers de citoyens ont partagé son portrait sur les réseaux sociaux, assorti du slogan :

â€œŚąŚ Ś™Ś©ŚšŚŚœ Ś—Ś™ – Le peuple d’IsraĂ«l vit.”

Le visage d’une victoire morale

Au-delà de la joie, cette histoire rappelle la réalité tragique : 15 otages restent encore captifs à Gaza.
Maxim l’a soulignĂ© en conclusion de son discours :

“Je me bats dĂ©sormais pour ceux qui ne sont pas encore rentrĂ©s. Nous devons les ramener tous. C’est notre serment.”

Cette phrase, reprise en une par Israel Hayom et Times of Israel, rĂ©sume l’esprit d’un pays tout entier : la force de continuer malgrĂ© la douleur.

Un symbole d’espoir

Dans une guerre qui a coûté tant de vies, le retour de Maxim Harkin agit comme une lumiÚre dans la nuit.
Il incarne la reconstruction morale d’un IsraĂ«l meurtri mais invincible.
Il rappelle que la victoire ne se mesure pas seulement sur les champs de bataille, mais aussi dans la capacitĂ© d’un peuple Ă  transformer ses blessures en fiertĂ© nationale.


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