La chaîne libanaise Al-Miyadin, affiliée à l’organisation terroriste Hezbollah, a indiqué aujourd’hui (mardi) à des sources libanaises de haut rang qu’Israël avait informé le médiateur américain David Sutterfield qu’il acceptait pleinement la proposition libanaise de marquer les frontières maritimes et terrestres entre les deux pays.
Il a également été rapporté à la télévision libanaise que le gouver-nement libanais avait déclaré à Sutterfield que les négociations avec Israël sur la démarcation de la frontière seraient menées uniquement par l’ONU et que dans les prochains jours, les parties entameraient des négociations indirectes pour marquer les frontières entre le Liban et Israël.
Des sources au ministère des Affaires étrangères à Beyrouth ont confirmé aux médias arabes les détails du reportage à El Miyadin. Un haut responsable du ministère des Affaires étrangères libanais aurait déclaré : « Sutterfield a déclaré à de hauts responsables gouvernementaux qu’Israël acceptait officiellement la proposition libanaise relative à la délimitation de la frontière maritime et terrestre avec celle-ci. » Entre Beyrouth et Israël, sur lequel Beyrouth a soumis des réserves à l’ONU.
Selon divers rapports au Liban, il existe 10 à 13 marques limites le long de la frontière entre les pays revendiqués par le Liban sur son territoire. Il en va de même pour la frontière maritime entre les deux pays : le Liban affirme que certaines des réserves de gaz découvertes au nord-ouest de Haïfa dans les eaux économiques des États et, selon les affirmations de Beyrouth, se trouvent dans les eaux économiques du Liban.
Hier, le ministre de l’Énergie, Yuval Steinitz, a déclaré qu’Israël était prêt à recevoir la médiation américaine lors des négociations avec le Liban sur la réglementation des frontières maritimes entre les deux pays. Le ministre Steinitz a déclaré cela après une réunion avec l’envoyé de Washington, David Satterfield. Selon le rapport, Steinitz a déclaré que « la médiation américaine dans les négociations peut servir les intérêts des deux pays et créer une frontière claire dont les deux bénéficieront ».
Le différend entre Israël et le Liban sur les frontières maritimes entre les deux pays a retardé la recherche de gaz et de pétrole au Liban et en Israël. La zone controversée entre Israël et le Liban pourrait s’avérer riche en pétrole et en gaz et les deux pays sont intéressés à la forer.
Le mois dernier, de hautes personna-lités libanaises, dont le président Nabih Berri, ont exprimé leur soutien aux négociations diplomatiques avec Israël sur la réglementation de la frontière maritime entre le Liban et Israël. Malgré ce qui précède, la position officielle du gouvernement libanais n’est pas claire.