Les délégations israélienne et libanaise ont tenu aujourd’hui la première partie de la deuxième réunion dans le cadre des négociations sur la démarcation de la frontière maritime entre les deux pays. Elle a eu lieu au contingent des Nations Unies au sud du Liban (FINUL) à Nakur, à quelques centaines de mètres de la frontière près de Rosh HaNikra israélienne. La prochaine réunion aura lieu jeudi.
Les négociations négociées par l’ambassadeur américain en Algérie John Desrocher et sous la supervision du sous-secrétaire d’État américain David Schenker ont débuté le 14 octobre. C’était une réunion purement technique et il a été décidé de tenir des discussions toutes les deux semaines.
La délégation israélienne, nommée par le ministre de l’Énergie Yuval Steinitz, est dirigée par le directeur général du ministère, Udi Adiri. Le groupe de négociation comprend également le conseiller du Premier ministre Reuven Ezer, le chef du département politique du ministère des Affaires étrangères Alon Bar, l’armée était représentée par le chef de la direction stratégique de l’état-major de Tsahal, le général de division Oren Seter.
Aucune des deux parties ne donne d’informations sur le contenu des discussions, mais les médias arabes rapportent aujourd’hui que l’appétit du Liban a augmenté au cours des deux dernières semaines.
Le Liban a initialement demandé qu’on lui donne 860 kilomètres carrés au sud de la frontière nord de la zone économique exclusive (ZEE) dessinée par Israël dans les années 2000. Nous parlons d’une bande de 5 à 6 kilomètres de large, représentant 2% de la superficie de la ZEE israélienne. Cette différence était le résultat de principes de démarcation différents utilisés par les deux pays: l’un était guidé par la direction de la frontière terrestre, et l’autre par l’angle de la côte au point où cette frontière débouche sur la mer.
Le Jerusalem Post écrit, citant des informations du Libanais Daily Star et de Qatari Al-Jazeera, que les Libanais ont présenté aujourd’hui de nouvelles revendications territoriales. Leur frontière proposée s’étend plus au sud et envahit un champ de gaz israélien. « Selon les rapports, le Liban essaie d’obtenir plus que ce qui a fait l’objet de controverses jusqu’à cette semaine », écrit Jpost.
Le différend sur la frontière terrestre (qui concerne principalement le mont Dov, ou les fermes de Shebaa dans la terminologie libanaise) a décidé de se démarquer dans un canal séparé afin de donner la priorité à la résolution d’un problème maritime plus important. Une source au ministère de l’Énergie a déclaré qu’il n’y avait pas encore de décision sur la frontière terrestre.
Le Hezbollah et l’Iran derrière lui ne sont pas intéressés par le succès des négociations, car cela pourrait ouvrir la voie à la normalisation des relations entre le Liban et Israël. De nombreux Libanais évoquent la possibilité d’une telle normalisation, et il y a trois jours, la fille du président libanais Claudine Aoun, qui dirige le département gouvernemental chargé de la condition de la femme, en a parlé dans une interview à la chaîne libanaise. Elle s’est dite prête à soutenir un accord de paix avec Israël si tous les différends frontaliers sont résolus et qu’une solution au problème des réfugiés palestiniens au Liban est trouvée.