Des réseaux étrangers ont affirmé que les avions de l’armée de l’air israélienne ont bombardé les bastions du Hezbollah dans la région de Baalbek. Le réseau Al-Miyadin, affilié au Hezbollah, a démenti le rapport.
La chaîne de télévision saoudienne Al-Arabiya a rapporté que les FDI avaient frappé les positions du Hezbollah à la frontière syro-libanaise près de Baalbek. Cette ville est située dans la partie centrale de la vallée de la Bekaa, à 15 km de la frontière syrienne.
Les correspondants des canaux arabes ont entendu le bruit des explosions et ont rapporté que « apparemment ils étaient le résultat de la pénétration israélienne ».
Le média Al-Mayadin proche du Hezbollah et de l’ Iran a nié le rapport et a assuré, en se référant à des sources fiables, que les sites du « Hezbollah » dans la région de Baalbek ne sont pas attaqués.
Il y a quelques jours, le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah a dit à ses gardes qu’il était prêt à s’exposer au risque et faire le voyage à la région Baalbek-Hermel pour soutenir personnellement leurs candidats aux élections à venir.
Le chef du renseignement militaire israélien, Herzi Alevi, a averti aujourd’hui que « dans l’année à venir, une escalade pourrait se développer à la frontière nord en relation avec le séjour du Hezbollah à la frontière libanaise et de l’Iran à la frontière syrienne ». Alevi a souligné que la clé du maintien de la paix dans le nord est entre les mains du gouvernement libanais.