Selon l’agence de presse du Monde arabe, citant une source palestinienne anonyme au courant de l’avancée de l’accord d’otages, une « détente » s’est produite ces dernières heures, conduisant les négociations entre Israël et le Hamas dans une impasse. La source a indiqué que l’accord serait probablement annoncé dans les prochaines 48 heures.

La source haut placée, qui a demandé aux journalistes de ne pas divulguer son nom, a ajouté qu’il existait déjà un accord sur un échange de prisonniers entre Israël et le Hamas, négocié par le Qatar. Il a toutefois noté que « les difficultés de communication sur le terrain entre le Hamas et les autres factions palestiniennes » retardent la mise en œuvre de l’accord.

« Il y a un accord entre le Hamas et Israël sur tous les détails du processus d’échange, et il ne reste plus qu’à annoncer la date de sa mise en œuvre », a-t-il déclaré.

Il a également expliqué en détail comment l’accord fonctionnerait : d’abord, le Hamas libérerait un certain nombre de citoyens avec la double nationalité et de travailleurs étrangers, puis le lendemain libérerait des femmes et des enfants. Le troisième jour, le Hamas libérera les femmes et les enfants restants et remettra une liste des noms de tous les otages restants.

À son tour, Israël s’est engagé à libérer les femmes et les mineurs palestiniens détenus dans les prisons israéliennes pour terrorisme. Cela se produira le deuxième jour d’une trêve humanitaire, ou comme Israël l’appelle, d’un « cessez-le-feu tactique ». 

En outre, Israël s’engage à livrer quotidiennement du carburant dès le premier jour de la déclaration de trêve via l’UNRWA à plusieurs organisations humanitaires spécifiques dans le cadre de l’accord et sous contrôle israélien. Les Israéliens ont également accepté de livrer une partie de l’aide alimentaire dans la partie nord de Gaza, mais sans importer de carburant.

Quant aux militaires, les forces israéliennes resteront dans leurs positions actuelles et il n’y aura pas de redéploiement.

Les États-Unis et les pays européens surveilleront la mise en œuvre de l’accord, et les Nations Unies surveilleront le respect par les parties des conditions de cessation des hostilités tactiques à des fins humanitaires.