Dmitri Medvedev, chef adjoint du Conseil de sécurité de la Fédération de Russie, a déclaré que la Russie frapperait les installations nucléaires en Ukraine et en Europe de l’Est si « une tentative d’attaque de la centrale nucléaire de Smolensk avec des missiles de l’OTAN est confirmée ».
« Si une tentative d’attaque de la centrale nucléaire de Smolensk (Desnogorsk) avec des missiles de l’OTAN est confirmée, il est nécessaire d’envisager le scénario d’une frappe russe simultanée sur la centrale nucléaire du sud de l’Ukraine, la centrale nucléaire de Rivne et la centrale nucléaire de Khmelnitsky, ainsi que sur les installations nucléaires de l’Est de l’Europe. Il n’y a rien à avoir honte », a écrit Medvedev sur sa chaîne Telegram.
Le fait que les forces armées ukrainiennes auraient attaqué la centrale nucléaire de Smolensk et un aérodrome militaire dans la région de Kalouga avec des missiles a été rapporté ce soir par la chaîne Mash Telegram.
« Vraisemblablement par le britannique Storm Shadow – cela est indiqué par l’épave qui est actuellement retrouvée sur le site de leur chute. Et si cela se confirme, l’attaque d’aujourd’hui sera le premier cas enregistré d’utilisation de missiles de l’OTAN sur l’arrière russe, ce que l’Ukraine a garanti de ne pas faire.
Les deux obus ont été abattus par la défense aérienne russe – dans le ciel au-dessus du village de Bytosh, dans la région de Briansk vers 14h00. Le premier est tombé dans le champ, le second – dans le territoire de la scierie », a déclaré la chaîne et joint une vidéo avec des débris.
Aucune confirmation officielle n’a encore été publiée. De nombreux organes de presse font référence au discours de Mash ou de Medvedev, certains sont allés plus loin, interrogeant des « témoins » et rendant compte de la situation des radiations autour de la centrale nucléaire. À l’heure actuelle, le bruit informationnel ressemble à un ballon d’essai dans la préparation d’une provocation et d’une justification pour frapper à la centrale nucléaire de Zaporozhye.
