Lundi matin, Jérusalem a de nouveau été frappée par la violence aveugle du terrorisme palestinien. Deux hommes armés ont ouvert le feu dans un bus public bondé, semant la terreur et le chaos en quelques instants. Selon les services de secours, l’attaque a fait au moins cinq blessés dans un état jugé « critique » et quatre autres grièvement touchés. Les assaillants ont été neutralisés sur place.
Le drame s’est produit peu après 10h30, à un arrêt de bus de la capitale israélienne. Selon les premiers témoignages, les terroristes ont brusquement surgi, sont montés à bord d’un bus de la ligne 62, puis ont ouvert le feu avec des armes automatiques sur les passagers. Des cris, des tirs nourris, et une scène de panique totale ont immédiatement transformé ce trajet quotidien en cauchemar. Des vidéos diffusées en ligne font entendre distinctement les rafales et la confusion qui s’en est suivie.
Magen David Adom (MDA), le service national d’urgence, a confirmé que cinq personnes sont dans un état jugé « désespéré », tandis qu’au moins quatre autres souffrent de blessures sévères. D’autres victimes, plus légèrement atteintes ou en état de choc, ont également été prises en charge. « Nos équipes médicales font tout leur possible pour stabiliser les blessés et les transférer vers les hôpitaux de la ville », a déclaré un porte-parole du MDA.
La police de Jérusalem, rapidement alertée, a dépêché sur les lieux des unités spéciales. Des échanges de tirs ont éclaté entre les forces de sécurité et les terroristes. Selon un communiqué officiel, un soldat et un civil armé ont réussi à neutraliser les deux assaillants avant qu’ils ne puissent poursuivre leur carnage. « Nous avons évité une catastrophe encore plus grave », a déclaré un officier de la police israélienne, soulignant que l’attaque visait clairement à provoquer un massacre de civils innocents.
Les autorités israéliennes parlent d’une « attaque terroriste préméditée » et pointent du doigt l’incitation constante de groupes palestiniens radicaux. Cet attentat survient alors que la capitale israélienne est déjà placée sous haute tension depuis plusieurs semaines, dans un contexte de menaces récurrentes du Hamas et du Jihad islamique depuis Gaza, et de tentatives d’attentats sporadiques en Cisjordanie et à Jérusalem.
Les réactions politiques n’ont pas tardé. Le maire de Jérusalem, Moshe Lion, s’est rendu sur place et a dénoncé « un crime ignoble qui montre une fois encore que le terrorisme palestinien n’a qu’un but : tuer des Juifs parce qu’ils sont Juifs ». Le ministre de la Sécurité nationale a promis de renforcer la présence policière dans tous les points sensibles de la capitale. Quant au Premier ministre Benyamin Netanyahou, il a assuré que « les terroristes et ceux qui les envoient paieront le prix fort », rappelant que « la sécurité des citoyens d’Israël reste une priorité absolue ».
Cet attentat sanglant rappelle d’autres attaques commises dans les transports publics à Jérusalem, notamment l’attentat de novembre 2023 à l’arrêt de bus de la capitale, où trois Israéliens avaient trouvé la mort. À chaque fois, la méthode est la même : surprendre les passagers à des heures de pointe, frapper les civils les plus vulnérables, et semer la peur au cœur de la population.
Au-delà de la douleur immédiate, cet acte renforce les inquiétudes de la société israélienne. La question de la sécurité dans les transports publics est désormais plus brûlante que jamais. Des milliers de Jérusalémites empruntent chaque jour ces bus et tramways, symboles de la vie urbaine ordinaire, désormais transformés en cibles privilégiées par le terrorisme.
Israël devra faire face à un double défi : protéger ses citoyens dans leur quotidien le plus banal, tout en continuant la lutte contre les organisations terroristes qui cherchent à déstabiliser la société et à briser le moral de la population. Comme l’a résumé un responsable sécuritaire : « Ils veulent nous faire peur, nous paralyser, mais nous ne céderons pas. »
Ce nouvel attentat à Jérusalem démontre que la menace terroriste reste omniprésente et qu’elle s’attaque directement au cœur de la vie civile israélienne. Alors que les blessés luttent encore entre la vie et la mort dans les hôpitaux, la ville panse ses plaies, une fois de plus. Mais elle reste debout, avec la même détermination : vivre, malgré tout.
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