En mai 2025, Brigitte Macron a accompli ce dont des millions d’Israéliens rêvaient depuis des mois, et elle l’a fait sans effort, d’un gracieux mouvement du poignet. Un léger effleurement, une petite tape, une petite tape sur la joue de son mari – alias le président de la République française – à leur descente d’avion à Hanoï. Inoffensif ? Peut-être. Symbolique ? Absolument. Cette gifle a eu un retentissement bien au-delà du Vietnam, résonnant jusque dans les salons et les conversations de groupe israéliens.

De professeur de lycée à briseur de vérité mondial

N’oublions pas : Brigitte a été la maîtresse d’école d’Emmanuel Macron à 15 ans. Elle sait discipliner. Elle a pratiquement inventé l’art de la « gifle éducative ». Et maintenant, apparemment, elle applique ce savoir-faire à la politique internationale. Car franchement, personne, et je dis bien personne, ne mérite plus une gifle symbolique en ce moment qu’Emmanuel Macron .

Après le 7 octobre, il a démarré fort, soutenant Israël, condamnant le Hamas et appelant à une coalition « comme celle contre l’EI ». Mais la transformation n’a pas tardé à se produire : demandes de cessez-le-feu, condamnation des frappes aériennes israéliennes, discussions sur la reconnaissance d’un État palestinien sans conditions et, bien sûr, pièce de résistance, pression pour un embargo sur les armes contre Israël.

Dites-moi : s’il ne mérite pas une gifle, qui la mérite ?

Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile  :

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Une gifle = plus efficace que mille discours à l’ONU

Pas d’ambassadeur à l’ONU. Pas de tweet viral. Pas de discours enflammé à la Knesset. Rien ne détonne autant que la paume de Brigitte effleurant la joue du président. Il est peut-être temps de remplacer notre machine à hasbara par une équipe d’enseignants français septuagénaires, costauds, élégants et prêts à rendre une justice rapide, mains ouvertes et bouche close.

Car ce que Brigitte nous a donné, intentionnellement ou non, c’est une gifle au nom du Sud, des kidnappés, des réservistes et de tous les Israéliens qui doivent écouter la moralisation performative de Macron tandis que les sirènes hurlent et que les roquettes tombent.

Macron, le maître de l’hypocrisie morale

Écoutez, Macron n’est pas un anti-israélien déclaré. C’est juste un politicien classique : il dit ce qui se vend , là où ça se vend. Un instant, il pleure les Israéliens morts, l’instant d’après, il les accuse de « tuer des bébés » sur la BBC. Le tout avec ce parfait sourire narquois à l’européenne, à la fois condescendant et désemparé.

Mais lorsqu’il s’agit de vie ou de mort – surtout de vies juives – l’ambiguïté n’est pas agréable. Elle est dangereuse. Elle est lâche. Et oui, elle mérite une gifle.

En résumé ? Merci.

Alors Brigitte, du fond de nos cœurs sionistes las, cyniques et frustrés, merci. Merci au nom des mères dans les abris antiaériens, des adolescents en uniforme, des communautés juives de France qui se sentent abandonnées et des innombrables Israéliens qui hurlent en silence devant leurs écrans, espérant que quelqu’un dise enfin : « Assez. »

Tu ne l’as pas dit. Tu l’as giflé. Et franchement ? C’est mieux.