Sergio Hernandez, 28 ans, était un infirmier travaillant en première ligne pour tenter de sauver ceux qui ont contracté le COVID-19 au Mexique. Un jeune homme en bonne santé sans problèmes antérieurs, Hernandez pensait que même s’il était infecté, il survivrait. La mort de sa sœur de 30 ans en août à cause du virus mortel n’a pas dissuadé Hernandez, qui a continué à travailler jusqu’à ce qu’il tombe lui-même malade du virus.
Hernandez était convaincu qu’il vaincrait le virus et a enregistré une vidéo à l’hôpital avant d’être intubé, déclarant que «parce que je reviendrai, ce n’est pas un adieu. Je suis sûr que je reviendrai dans quelques jours ».
En fin de compte, ce furent quelques-uns de ses derniers mots. Sergio, infirmier dans l’État mexicain de Chihuahua, a perdu sa courte bataille contre le virus quelques heures plus tard, laissant dans le deuil sa femme et son jeune fils.
«Je veux que, quoi qu’il arrive, et le pronostic que Dieu m’a réservé, vous vous souvenez toujours de moi pour qui j’étais et qui je suis», a-t-il déclaré dans le message.
"This is not a goodbye. I am sure I will come back after a few days." Nurse Sergio Hernandez recorded these last words before losing his battle with #COVID19. The 28-year-old leaves his son and close family behind in Mexico and many relatives in California https://t.co/N6FxfXQzKs pic.twitter.com/SBoVP5cxnx
— ABC7 Eyewitness News (@ABC7) November 13, 2020
Le cousin de Hernandez, Adalberto Hernandez de Madera, en Californie, a déclaré que «cela vous déchire… quelqu’un qui est jeune avec ses propres enfants et qui aide les gens, sans complications de santé, jeune, fort, plein de vie. Il lui a fallu 8 à 10 jours après avoir été testé positif et il est parti. »
Hernandez dit qu’il est trop risqué de voyager ou d’aller aux funérailles car une partie de la famille de Sergio est toujours malade, donc tout ce qu’ils ont pendant qu’ils pleurent est son dernier message d’espoir – qui lui servira d’épitaphe.
Le message de la famille est de rappeler aux gens que ce virus est réel et qu’ils doivent porter un masque si’ils veulent encore vivre leur vie libre apres cette épidémie.
La liberté aujourd’hui est de porter un masque, et de ne pas écouter ceux qui vous dise que cette épidémie est un mythe.
