Les employés de la compagnie maritime aéroport FedEx de l’aéroport Charles de Gaulle à Paris ont été surpris de trouver un autocuiseur avec des vis et autres pièces métalliques dans un colis qui a été envoyé par les Etats-Unis à l’ambassade des États-Unis en Tunisie.
Les employés ont alerté les autorités de la sécurité à l’aéroport et il s’est avéré que c’était des engins explosifs factices destinés à des exercices de sécurité. Des responsables arrivés sur place ont ensuite tout vérifié, en passant les colis aux rayons X et en utilisant des chiens de détection.
Mais il semble qu’ils ont été oubliés lors des entraînements et ont été par la suite découverts par hasard à l’aéroport parisien par les salariés de l’entreprise FedEx, furieuse de ne pas avoir été informée du transport de tels colis.
«C’est irresponsable», a jugé Frédéric Petit, responsable de FedEx, «surtout en plein état d’urgence» décrété après les attentats djihadistes du 13 novembre qui ont fait 130 morts à Paris.
Les salariés de FedEx, selon le représentant syndical, souhaitent demander des comptes à leur direction ainsi qu’à la maison mère.