L’avant-poste a été déclaré zone militaire fermée, mais les hommes pourront retourner pour récupérer leurs effets personnels.
Cette semaine, la Haute Cour a statué après 13 ans de litiges, que l’état devait évacuer l’avant-poste au plus tard, mardi prochain.
Les deux parties ont tenté de trouver des solutions et des accords d’évacuation sans avoir besoin de confrontation, alors que tous souhaitaient que ce départ ce fasse avec dignité et ni violence.
En effet, l’évacuation s’est réalisée assez facilement, car les résidents avaient déjà quitté leur domicile, sans intervention de la police. Ils voulaient prévenir tout conflit et ont insisté pour que l’évacuation se fasse avec dignité.
Selon un plan établit, quelques jours après l’évacuation, les hommes reviendront à l’avant-poste, en coordination avec l’armée israélienne et des représentants de la police, pour récupérer leurs effets personnels et les transférer à deux kilomètres de Migron.
Après l’évacuation de l’équipement personnel,des bâtiments mobiles et des structures permanentes vont être mis en place dans la vallée vinicole à proximité de Migron.
Toutefois,les forces militaires surveillent l’action du mouvement « prix à payer » afin d’éviter toute confrontation avec les « palestiniens » de la région, et toute tentative d’agression des forces de Tsahal ou de la police.
Par conséquent, l’armée israélienne pourrait annoncer dans les prochains jours que Migron est devenue une zone militaire fermée. En outre, certains habitants de Migron insisteraient pour rester, sans agir avec violence, mais cherchant à exprimer la «résistance passive» des pouvoirs.