Le ministère israélien de la protection de l’environnement a publié des données sur une forte diminution de la pollution atmosphérique depuis l’introduction de mesures strictes pour lutter contre les coronavirus.

Les écologistes publient des photos prises depuis le satellite européen Copernicus Sentinel 5P. Ces derniers jours, ils ont démontré l’atmosphère la plus propre depuis le début d’une mission satellite dans l’espace en 2017.

Une comparaison de photographies satellites prises fin mars avec des images d’il y a un an montre une réduction spectaculaire de la pollution atmosphérique en Israël. Les couleurs rouge vif et jaune ont presque disparu de la carte, laissant la place à des tons bleus, et ce n’est que dans la région du Grand Tel Aviv que le point d’émission d’oxyde nitreux devient encore légèrement jaune.

Cette position est également fixée par les stations du ministère de l’écologie pour la surveillance de la pollution atmosphérique. Selon les experts, leurs données indiquent une diminution de 40% de la concentration de produits chimiques dans l’atmosphère.

Le ministère publie des graphiques des mesures de la pollution atmosphérique dans les trois plus grandes villes – Jérusalem, Tel Aviv et Haïfa avant et après les restrictions de transport.

La différence est frappante. C’est naturel si l’on considère que le transport routier est la principale source de pollution de l’air dans les villes. À la fin de la journée, la différence entre les anciennes et les nouvelles données atteint 30 à 35 unités. Un changement particulièrement important peut être observé à Haïfa.