Le ministère de la Santé a l’intention de forcer les fabricants d’aliments à mettre des étiquettes rouges sur les produits alimentaires qui dépassent les niveaux maximaux de sodium, de sucre et de graisses saturées.

Mais les recommandations fixées par le ministère il y a une semaine, ont retardé l’apparition des étiquettes. L’industrie alimentaire a accéléré les efforts de lobbying de ces derniers jours, menaçant même d’aller au Premier ministre Benjamin Netanyahu pour bloquer ou faciliter le projet.

Mais le ministre de la Santé Yaakov Litzman, a nié que son ministère aurait cédé à la pression: « Nous sommes pas des gens malléables ».

« Le groupe a achevé ses travaux en tant voulu… Il y a six mois, personne ne pensait que nous aurions pu le faire: l’étiquetage rouge, vert ou bleu », a déclaré Litzman, se référant aux étiquettes de couleur selon le niveau de ‘salubrité’ de l’aliment.

Les recommandations du Comité de réglementation pour la promotion des aliments sains exigent que les étiquettes rouges soient fixées sur les produits contenant plus de 800 milligrammes de sodium, 22,5 grammes de sucre ou 6 grammes de graisses saturées par 100 grammes de produit. L’étiquetage commencera en Janvier 2018.

Les normes les plus élevées entreront en vigueur en Juillet 2019, et les normes finales les plus strictes seront introduites seulement en Décembre 2020.

La semaine dernière, le ministère de la Santé avait d’abord indiqué que les étiquettes rouges seraient placées sur les produits contenant plus de 500 milligrammes de sodium, 15 grammes sucre et 5 grammes de gras saturés. Les sources de représentants de l’industrie alimentaire ont dit à l’époque que cela aurait signifié que 60% de tous les produits portent le label rouge.

En outre, le directeur général du ministère de la Santé, Moshe Bar Siman Tov, avait déjà dit que les nouvelles règles entreront en vigueur dans six mois. Les normes les plus faciles signifient que les aliments populaires, comme le snack salé Bamba Osem, seront enregistrés avec une étiquette rouge pour le moment, comme la plupart des produits laitiers sucrés.

En plus de l’étiquetage, le panel de recommandations exige que le nombre de calories soit mis plus en évidence sur les paquets, et que la teneur en sucre soit illustrée par des icônes ‘cuillères’. Les produits considérés comme ‘sains’ porteront une étiquette verte.