Ministre de la santé : « Il faut cesser de soigner les Syriens » – les Israéliens sont en attente pour des opérations prévues depuis des mois sinon des années !

Les périodes d’attente pour des opérations prévues dans les hôpitaux publics israéliens s’allongent et l’assurance santé propose aux patients de se tourner vers des spécialistes privés.

Ce 30 novembre, le Ministère de la Santé a publié des données, selon lesquelles l’attente pour des opérations prévues peut durer plusieurs mois.
Par exemple, la chirurgie pour remplacer une hanche cassée doit attendre en moyenne 104 jours, la chirurgie du genou, pas moins de 130 jours, la chirurgie pour corriger la cloison nasale doit attendre près de cinq mois, les opérations pour « suturer l’estomac » entre 3 et 5 mois, l’amygdale peut être retiré après une attente de quatre mois, il est possible de se débarrasser de la sinusite en attendant entre 4 et 5 mois, pour les hémorroïdes, il faudra être patient et attendre 3 mois !

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L’ablation des amygdales à Kfar Saba (hôpital « Meir ») devra attendre 11 mois, mais pour l’hôpital de Tel Aviv « Ichilov » entre un mois et demi et 2 mois, pour l’hôpital de Beer Sheva, il faudra attendre un an ou plus, et pour l’hôpital « Beilinson» de Petah Tikva, le délai sera de 8 semaines.

La plus longue attente pour des opérations est prévue dans les hôpitaux de la périphérie, notamment dans le Sud, avec les hôpitaux de Beersheva et Ashkeln (Barzilai), qui doivent soigner tous les résidents de la région Sud. Certaines opérations sont en attente depuis deux ans. La chirurgie de l’articulation du genou peut attendre 16 mois, et la cloison nasale – 18 mois, la chirurgie du rachis au moins un an.

Le ministère de la Santé a annoncé que les files d’attente pour les opérations est de plus en plus longue, le principal problème de la santé en Israël est de publier des données afin de créer la concurrence entre les hôpitaux.

De plus, la Ministre de la santé ne veut pas cacher le gouffre financier du milieu hospitalier et demande de stopper les soins aux Syriens qui ne font qu’aggraver cette situation.