Le ministre adjoint polonais de la Culture, Jaroslaw Sellin, a soutenu mardi l’appel à construire un musée « Polocaust » pour commémorer les Polonais tués par les nazis pendant la Seconde Guerre mondiale, une nouvelle décision qui pourraient exacerber les tensions avec Israël.

Ce mois-ci, la Pologne a suscité des critiques internationales, notamment d’Israël et des États-Unis, en approuvant une loi qui impose des peines d’emprisonnement pour avoir laissé entendre que le pays était complice de l’Holocauste.

Quelques trois millions de Juifs qui vivaient dans la Pologne d’avant-guerre ont été assassinés par les nazis pendant leur occupation du pays. Ils ont représenté environ la moitié de tous les Juifs tués dans l’Holocauste.

Selon le parti au pouvoir nationaliste polonais, la nouvelle loi est nécessaire pour garantir que les Polonais soient également reconnus comme des victimes et non comme des auteurs de l’agression nazie. Il note que les nazis considéraient également les Slaves comme étant inférieurs sur le plan racial et que de nombreux Polonais avaient été tués ou forcés à travailler comme esclaves pendant l’occupation allemande.

« Je pense que l’histoire du sort des Polonais pendant la Seconde Guerre mondiale méritait d’être racontée et montrée de cette manière (dans un musée)… », a déclaré M. Sellin, cité par les médias d’Etat.