Le roi David souligne qu’il faut en premier faire confiance à Hachem, et alors seulement faire le bien.

Rabbéné Bechaye a écrit dans son ouvrage « Kad HaKemach » que la bitachon (confiance en Hachem), est notre confiance qu’Hachem nous fournira tout ce dont nous avons besoin pour accomplir Ses commandements (les bonnes actions).

Il souligne que si l’ordre avait été inversé, à savoir, faire le bien et avoir confiance en Hachem, nous aurions compris que la confiance est que nous recevrons la récompense pour faire le bien, et cela aurait été faux, puisque nous ne sommes pas censés servir Hachem pour recevoir une récompense.

Le « Kad HaKemach » cite Rabbenu Yona en expliquant que le « Bitachon dans Hachem » signifie reconnaître complètement de tout cœur que tout est entre les « mains » de Hachem. Il peut changer n’importe quelle situation à volonté et il n’y a donc pas de place pour le désespoir.

Même dans les moments les plus difficiles, il faut faire un grand effort pour ne pas échouer dans son Bitachon ( la confiance en Dieu), et de cette façon la récompense sera de plusieurs ordres, et nous devrions accepter tout ce qui nous arrive comme étant la décision de Hachem et admettre qu’elle est la meilleure pour nous.

          Connaissez-le dans toutes vos voies, et Il dirigera vos chemins (Mishlei 3: 6)

Une personne doit croire qu’il n’est pas maître de sa propre situation et le résultat de toute action ne dépend pas de soi même, mais plutôt qu’elle est entre les « mains » de Hachem. Et quand une personne se rappelle constamment, que toute action, grande ou petite, et que tout est guidé et habilité par Hachem, elle améliore automatiquement sa Yirat Hashem (Crainte de Dieu) puisqu’elle est constamment impliquée dans la présence d’Hachem.

De tout ce qui précède, nous voyons comment la mitvah du Bitachon est inclusive et cruciale dans la construction du Juif.

Par Rav Michael Glass

Ce dvar Thora est pour la réfouah shélema de Louise Yohenved bat Noira Chochana et René Avraham ben Oreida.