Il est difficile de penser Ă plus de 150 personnes, dont 35 Juifs de notre peuple, dont les maisons sont devenues leurs tombes. Dâinstant en instant, les dimensions de la lourde catastrophe se prĂ©cisent : une tour rĂ©sidentielle de 12 Ă©tages sous laquelle des centaines de locataires, des familles entiĂšres vivent sous les dĂ©combres, le feu et la fumĂ©e tout autour. Les familles sont dĂ©sespĂ©rĂ©es, et les forces de secours travaillent sans relĂąche pour sauver encore une personne de la terrible destruction.
ParallĂšlement Ă la tragĂ©die inimaginable, des miracles ont Ă©galement eu lieu dans un immeuble situĂ© dans ce quartier juif de Miami : la famille Nir a rĂ©ussi Ă sâĂ©chapper juste avant que lâimmeuble ne sâeffondre comme un chĂąteau de cartes.
La famille Nir vit au rez-de-chaussĂ©e dâune des tour effondrĂ©e. La nuit de la catastrophe, le pĂšre nâĂ©tait pas en ville, le fils aĂźnĂ© est mariĂ© et vit Ă New York, et trois autres fils Ă©tudient dans des yeshivot en IsraĂ«l, et cette semaine ils devaient rentrer aux Ătats-Unis.
Dans une conversation quâelle a donnĂ©e Ă Behadrei, Nir a racontĂ© le grand miracle qui lui est arrivĂ© ainsi quâĂ ses enfants : Sarah est revenue dâun rassemblement Habad Ă 12h30 aprĂšs minuit, elle a commencĂ© Ă entendre des bruits Ă©tranges dans le bĂątiment et a pensĂ© que quelquâun faisait des rĂ©novations , et nâa pas compris qui ose rĂ©nover si tard dans la nuit.
Sarah Ă©tait dans lâappartement avec ses deux enfants lorsque son mari nâĂ©tait pas en ville. Elle est allĂ©e voir le gardien Ă lâentrĂ©e de lâimmeuble et sâest plainte auprĂšs de lui du bruit. En parlant au gardien, Sarah voit que le parking est rempli dâordures â ce sont des appartements qui se sont effondrĂ©s dedans. Elle a criĂ© Ă sa maison et Ă son fils : « Fuyez. Il y a un tremblement de terre. »
La fille a rĂ©pondu quâ « elle ne peut pas sortir dans la rue, car elle est en pyjama », mais la mĂšre lui a encore criĂ© : « Il y a un tremblement de terre ». Les trois dâentre eux ont commencĂ© Ă courir hors du bĂątiment, et quand ils ont fui lâendroit â ils ont regardĂ© et ont vu leur maison et les appartements au-dessus sâeffondrer sous leurs yeux.
« Je pensais que la fin du monde Ă©tait arrivĂ©e », dit Sarah. « Hachem mâa donnĂ© des signes, je suis rentrĂ©e tard du rassemblement Habad, donc je nâai pas dormi, Hachem mâa donnĂ© des indices pour mâĂ©chapper, et je me suis enfuie. « Je pensais que le monde Ă©tait fini, quâil y avait eu un tremblement de terre, je ne savais pas quâil y avait des dĂ©fauts dans le bĂątiment, sinon je nâaurais pas vĂ©cu lĂ -bas, Hachem mâa aidĂ©, Dieu me bĂ©nisse que je sois vivant, Dieu bĂ©nisse mon enfants vivants. »
Le bĂątiment qui sâest effondrĂ© en Floride a de nombreux juifs disparus. Nous avons connu tant dâaccidents lâĂ©tĂ© dernier. Ithiel Goldwicht, qui connaĂźt lâun des disparus de la catastrophe, a quelque chose Ă nous dire suite Ă toutes ces Ă©preuves sur les juifs, comme Meron, Miami : la haine gratuite semble ĂȘtre le fil conducteur⊠et positiver avec nos enfants et les complimenter sans arrĂȘt⊠peut aider Ă moins de haine dans ce monde.
RĂ©daction francophone Infos Israel News pour lâactualitĂ© israĂ©lienne
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