La nuit du 2 juin a été marquée par un épisode aussi inquiétant que révélateur : des éclats de missiles interceptés ont été découverts dans la région de Jérusalem, quelques heures après qu’un missile balistique a été lancé depuis le Yémen. Bien que l’engin ait été neutralisé avant d’atteindre sa cible, la chute de débris sur des zones résidentielles suscite une série de questions fondamentales sur l’évolution des menaces et les capacités de défense d’Israël.
Selon les rapports de Ynet et Channel 7, le missile aurait été détecté par le système de défense israélien bien avant qu’il n’approche du territoire national. Les interceptions ont été rapides, efficaces, mais pas sans conséquences : plusieurs fragments sont tombés dans les environs de la capitale, heureusement sans faire de blessés ni de dégâts matériels majeurs.
Cette situation n’est pas isolée. Ces derniers mois, les tentatives d’attaque à longue portée contre Israël, en provenance de milices soutenues par l’Iran (notamment au Yémen), se sont multipliées. L’espace aérien israélien devient un terrain d’exercice régulier pour des systèmes comme le Dôme de Fer, David’s Sling, voire Arrow-3. L’interception de ce missile balistique démontre une fois de plus la sophistication de la défense antimissile israélienne, mais aussi l’ampleur des défis qu’elle doit relever.
L’opinion publique, elle, oscille entre soulagement et nervosité. Si personne n’a été touché, la réalité d’un missile visant potentiellement la région de Jérusalem – siège des institutions gouvernementales, de la Cour suprême, du Parlement et de sites religieux majeurs – a un impact psychologique fort. Le message est clair : les menaces régionales n’épargnent aucune ville, pas même la capitale.
Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile :