800 missiles en préparation ?
C’est ce que soupçonnent les services de renseignement américains, après avoir intercepté une commande massive passée par l’Iran à la Chine. Le contenu ? De l’ammonium perchlorate – un élément clé pour propulser des missiles balistiques. En d’autres termes : le carburant du chaos.

Mais que signifie réellement cette transaction ? Et surtout, que risque Israël dans ce nouvel échiquier géopolitique en mouvement ? Décryptage.

Quand la chimie devient stratégique

L’ammonium perchlorate, ce nom ne vous dit peut-être rien. Pourtant, il s’agit d’un ingrédient aussi explosif que stratégique. C’est grâce à lui qu’un missile décolle, fonce, et atteint sa cible avec précision.

Or, selon le Wall Street Journal, l’Iran en aurait commandé plusieurs milliers de tonnes. Pas pour repeindre des ponts. Assez pour produire jusqu’à 800 missiles balistiques à propergol solide. Un record.

Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile  :

https://infos-israel.news/soutenez-infos-israel-news/

L’ombre de Pékin plane sur le Proche-Orient

Pourquoi la Chine vend-elle une telle marchandise à l’Iran ? Officiellement, Pékin se veut neutre. Officieusement, ce type de transfert démontre une convergence d’intérêts : d’un côté un régime iranien désireux d’imposer sa force régionale, de l’autre une Chine qui rêve de redessiner l’ordre mondial… avec moins d’Occident et plus d’alliés stratégiques.

Mais cette alliance inquiète Washington, Jérusalem, Riyad et bien d’autres capitales.

Israël en ligne de mire ?

Israël suit cette affaire avec une extrême vigilance. Depuis Téhéran, des voix annoncent fièrement leur intention de frapper Tel Aviv « au moment choisi ». L’augmentation de la capacité balistique iranienne n’est pas qu’une rumeur d’experts : c’est une menace tangible.

Ce n’est pas seulement Israël qui est concerné. Le régime iranien, à travers ses bras armés – le Hezbollah au Liban, les Houthis au Yémen – pourrait transférer certaines de ces armes à des milices qui pullulent autour de l’État hébreu.

Que peut faire la communauté internationale ?

Les États-Unis ont réagi rapidement. Plusieurs entités iraniennes et chinoises impliquées dans cette transaction ont été placées sous sanctions. Mais ces mesures suffiront-elles ? L’histoire récente nous apprend que Téhéran sait manœuvrer dans les angles morts de la diplomatie.

Israël, quant à lui, renforce son réseau d’alliances régionales, y compris avec les pays arabes modérés, pour préparer une réponse dissuasive… si le pire devait survenir.

 L’alerte est lancée

Alors que l’Iran muscle son arsenal dans l’ombre, Israël et ses alliés doivent redoubler de stratégie et de coordination. Ce nouvel épisode rappelle que la paix au Moyen-Orient repose autant sur la vigilance que sur la diplomatie.