Bar Refaeli a la particularité d’être la femme israélienne qui a reçu le plus d’attaques verbales misogynes et sexistes sur les réseaux sociaux en 2016.
Cela a été rapporté par le rapport de haine « Fondation Berl Katznelson », préparé en collaboration avec « Vigo Social Intelligence », une société de surveillance Internet.
L’année dernière, Refaeli été mentionnée 19.000 fois dans des contextes misogynes. Sur les 63.000 références au mannequin, actrice et artiste, 41 pour cent (26.000) inclus des obscénités, le harcèlement et les appels à la violence. Parmi ceux-ci, 14 000 ont été publiés sur la page Facebook de Refaeli.
Tamar Zandberg, Législateur du parti de gauche pour le parti Meretz, et le chanteur Eden Ben Zaken, sont à égalité au deuxième dans la cyber-intimidation sexiste, avec 6000 mentions chacune contre les femmes.
La ministre de la Justice Ayelet Shaked (Habait Hayehudi) et la journaliste Ilana Dayan ont été mentionnées négativement 5.000 fois, suivies par la ministre de la Culture et du Sport, Miri Regev (Likoud) avec 4.000.
Regev, considérée comme l’une des femmes politiques les plus actives sur les réseaux sociaux, celle-ci était mentionnée 150.000 fois sur les réseaux sociaux en 2016. Trente mille de ces termes (21 pour cent) comprenaient des commentaires violents. Le commentaire le plus commun était « bête » (3000 fois) et « putain » (400 fois).
L’enquête, menée avant la Journée internationale de la femme, a examiné 190.000 messages abusifs. « Je pense que nous devons admettre qu’il y a de la violence dirigée contre les femmes sur le Web. Les demandes de viol sont publiées quotidiennement », a dit le député Revital Swid (Camp sioniste).
Selon Anat Rosilio, directeur du projet de recherche de la « Fondation Berl Katznelson », « le fait que les jeunes chanteurs reçoivent autant d’attentions misogynes est particulièrement préoccupant, car les jeunes qui visitent ces sites officiels lisent ces messages misogynes ».