Tout commence en 2013, avec le Sultanat, qui se distingue des autres pays du Golfe pour ses bons rapports avec l’Iran, et agit avec d’autres puissances comme les Etats Unis pour l’obtention de l’accord sur le nucléaire iranien, et l’accord militaire de Hodeida, au Yémen, sans oublier la trêve durable obtenue entre Israël et le Hamas, en contrepartie de la prorogation de deux mois des exceptions accordées à huit pays d’importer du pétrole iranien.
Après ces accords, le premier ministre israélien fait son entrée, où il se rend à Oman, permettant d’ouvrir un canal de communication entre Israël et l’Iran et plus précisément, avec le chef de la diplomatie Mohammad Javad Zarif.
La tac-tic iranienne entre en jeu et Zarif prend alors une décision importante afin d’englober des solutions en Syrie, en Irak et au Liban. Il décide de transmettre à ses interlocuteurs israéliens les plans localisant les tunnels d’attaque souterrains du Hezbollah aux frontières avec Israël. Ce qui entraînera par la suite l’Opération contre les boucliers en décembre 2018.
Moscou se serait chargé de convaincre Mohammad Javad Zarif de s’engager sur la voie des négociations qui sera suivi par la visite du chef de la diplomatie omanaise, Youssef ben Alawidu au secrétaire général du Hezbollah Hassan Nasrallah dans la banlieue sud et qu’il lui aurait transmis « un message israélien peu rassurant », dont la teneur exacte n’a pas été divulguée.