MON COUP DE GUEULE ! CES BONNES CONSCIENCES ÉLECTORALES – Par Rony Akrich

 

Le dĂ©rapage des mĂ©dias vers l’évĂ©nementiel est hurlant de vĂ©ritĂ© dans la plupart des rĂ©dactions de presse, sur les ondes radiophoniques et les chaĂźnes de tĂ©lĂ©vision. Les masses sont volontairement placĂ©es en position de paresse, en une atonie que l’on doit forcĂ©ment dĂ©passer si nous voulons permettre le rĂ©veil d’une vĂ©ritable information.

Cette derniĂšre est souvent corrompue par un dĂ©nigrement, une nĂ©gation de l’autre ou les bavardages acerbes, d’une soi-disant « intelligentsia de gauche », comme de bien entendu, se dĂ©versent en coulĂ©es nausĂ©abondes. FrĂ©quemment elle s’égare et perd de vue sa fonction premiĂšre, Ă  savoir, informer avec sincĂ©ritĂ©, afin que le ton de la polĂ©mique ne soit pas contre les personnes mais vis-Ă -vis de leurs idĂ©es. L’échange ne doit pas, non plus, devenir un conflit d’intĂ©rĂȘt partisan, une polĂ©mique oĂč le verbe ne se conjugue plus autrement qu’au travers de cyniques affronts.

La grossiĂšretĂ© la plus primitive est d’abord la grossiĂšretĂ© du propos.

Il aurait fallu Ă  la presse israĂ©lienne, si incantatoire, si imbue d’elle-mĂȘme, un tant soit peu de rĂ©serve, de respect et d’humilitĂ© pour mieux apprĂ©hender et tirer les leçons de ses erreurs rĂ©currentes.

Ces prĂ©tentieux prĂ©tendants d’un sionisme postmoderniste sapent depuis trop longtemps les fondements de la sociĂ©tĂ© HĂ©braĂŻque souveraine et indĂ©pendante en Eretz Israel.

Il est peut ĂȘtre grand temps, pour eux, de vivre pleinement leur amour de tous et du tout, pouvoir enfin savourer, l’air beat, le milky berlinois. Ces journalistes alliĂ©s de politiciens ne jurent que par l’occident et ses valeurs dĂ©suĂštes et dĂ©cadentes, tous ensemble ils Ă©ructent le Juif traditionnel, fidĂšle contre et vents et marĂ©es Ă  son ‘identitĂ© juive’. Les voilĂ , ces jours-ci, ‘gros jean comme devant’, les suffisants d’une mĂ©diocritĂ© qui fustigea, condamna et voua Mr Netanyahou Ă  une vindicte populaire dont ils ignorent tout. Le manque de respect pour la vĂ©ritĂ© toute simple, la volontĂ© de fourvoyer la rĂ©alitĂ© criante, l’insupportable lĂ©gĂšretĂ© avec laquelle ils refusent toute introspection, tĂ©moignent d’une rĂ©elle haine de soi.

Leurs forfaitures les empĂȘchent de consentir au respect d’une autre pensĂ©e, d’une autre parole, d’un autre programme, ils sont l’immaculĂ©e conception du savoir rĂ©flĂ©chi et de la connaissance objective.

Ils parlent et palabrent dans une incessante logorrhée, mais qui sont-ils ?

Ils ont souvent pignon sur rue et des titres comme des avoirs, ce sont des politiques, des anciens militaires, des universitaires, on y trouve mĂȘme certains religieux. Le bĂąt blesse pourtant, et frĂ©quemment, au vu et au su de leur inconsistance face au devenir de leur propre ĂȘtre – HĂ©breu.

Le verbe hautain et dĂ©daigneux offre Ă  leur inimitiĂ© ses premiĂšres armes, il devient l’appareil le plus lĂ©gitime pour fractionner, confronter, refuser, introduire le dĂ©sarroi et l’ignorance.

Aux lendemains des Ă©lections n’oublions pas nos chers instituts de sondage. Si vous vous interrogez Ă  propos de la crĂ©dibilitĂ© de ces enquĂȘtes auprĂšs de la population, vous posez lĂ  une fausse question!

Pour quelle raison?

Eh bien, cela supputerait une confiance aveugle dans leur capacitĂ© d’estimer l’opinion publique, et cela reste Ă  prouver. L’étude des opinions est, prĂ©sentement, un outil d’opĂ©ration politicienne. Depuis toujours, son activitĂ© la plus remarquable demeure : impressionner par le leurre des chiffres, des masses attentives aux vĂ©ritĂ©s de leur science. Lorsque l’amalgame a bien pris, que l’imagination conçoive et admette la rĂ©alitĂ© d’une opinion publique, nous ne sommes plus trĂšs loin d’une toute nouvelle et fantastique information.

Il existe, tenez-vous bien, un parti politique dont la plateforme idéologique correspond aux desiderata de cette fameuse opinion majoritaire.

Qu’à cela ne tienne, les sondeurs poussent le bouchon jusqu’à la garde aux seules fins de convaincre, cette soi-disant opinion publique, qu’il s’agit lĂ , ni plus ni moins, d’une ‘volontĂ© gĂ©nĂ©rale’.

Nous voilĂ  donc rendus au rendez-vous tant attendu, celui oĂč il devient possible, pour le parti politique, d’affirmer, au vu et au su des sondages, qu’il dĂ©tient l’assise du bon droit politique.

Notre jugement concerne les conditions mĂ©diatiques, c’est-Ă -dire la finalitĂ© forgĂ©e de ces enquĂȘtes sans autre but qu’ĂȘtre publiables. Nous l’affirmions prĂ©cĂ©demment, l’ensemble des mĂ©dias est pĂ©nĂ©trĂ© d’un cƓur et d’une raison, trĂšs souvent, beaucoup plus avides d’intĂ©rĂȘts commerciaux que d’information.

Le viol des masses se poursuit soir aprĂšs soir, matin aprĂšs matin, les sondages inondent nos antennes et fournissent Ă  la politique une apparence de perpĂ©tuels rĂ©sultats d’examen.

Une Ă©preuve d’ivresse passionnelle qui entretient l’obsession de la jeunesse et du show continu. Si le stimulus cĂ©rĂ©bral est trĂšs gratifiant, le tangible enjeu de la politique devient totalement caduc. SincĂšrement, ces guignols ajoutĂ©s aux prĂ©cĂ©dents profanent le dessein de la politique ainsi que notre confiance, ils ne font qu’amender les effets de la dĂ©magogie fĂ©tide.

Notre gauche « bien-pensante », puisque toute autre opinion pĂȘche par dĂ©faut, considĂšre le choix rĂ©itĂ©rĂ© par la vox populi israĂ©lienne, idĂ©ologiquement incorrect. Elle considĂšre, sans l’ombre d’un doute, l’HĂ©braĂŻsme-Nationaliste comme un Ă©tat primitif qu’il serait juste et honorable de vouloir reformer. Bien avant la renaissance d’IsraĂ«l, les hordes bolcheviques juives imposĂšrent leur diktat politique, social, Ă©conomique et militaire.Il fallut attendre prĂšs de 30 ans avant de voir un premier ministre nationaliste prendre les rĂȘnes du pouvoir. Une bouffĂ©e d’oxygĂšne pour l’IsraĂ©lien moyen mais qui restera insuffisante puisque l’organigramme de la justice, de la presse et autres instances Ă©conomiques demeurĂšrent entre les mains maladivement sĂ©culiĂšres des prĂ©vĂŽts de la droiture gauchisante et humaniste. Les masses, principalement celles venues des pays arabes, Ă©taient pour l’ensemble de ces oligarques bien trop religieuses et nationalistes, il fallait dare dare les rééduquer au « politiquement correct » les amener peu ou prou vers la pensĂ©e unique.

L’argent Ă©tranger s’est dĂ©versĂ© ponctuellement et a tentĂ©, Ă  travers la gauche israĂ©lienne, de dĂ©stabiliser la droite nationaliste et religieuse. Le but Ă©tait clair: pourfendre au quotidien et renverser le Premier Ministre Netanyahu ainsi que ses alliĂ©s naturels. L’ONG ‘One Voice’, conduite par Jeremy Bird, figure Ă©minente de l’élection de Barack Obama Ă  la prĂ©sidentielle de 2008, commandite en IsraĂ«l une campagne intitulĂ©e V15 (Victoire pour 2015). Une moissonneuse batteuse « humanitaire » soutenue surtout par les dividendes de l’administration amĂ©ricaine, au profit de l’opposition politique et autres mouvements gauchistes et anarchistes violemment pro-arabes.

On pouvait lire sur le Facebook du Likoud en date du 2 fĂ©vrier 2015: «Nous avons choisi de porter plainte afin d’empĂȘcher un coup violent Ă  la dĂ©mocratie israĂ©lienne par l’utilisation cynique et brutale du financement Ă©tranger de groupes d’extrĂȘme gauche, qui souhaitent influencer l’opinion publique israĂ©lienne en violation brutale de la loi de financement des partis politiques».

Ce fut donc un échec total pour une gauche à contre sens et éloignée de toute politique de proximité avec nos masses populaires.

Seules la fidĂ©litĂ©, la confiance et la vĂ©ritĂ© vouĂ©es aux traditions permettent Ă  cette majoritĂ© nationale de s’attacher aux murailles du projet identitaire d’IsraĂ«l et de lutter contre les piĂšges de l’assimilation corrosive. L’escalade est rude et Ă©prouvante, parcourue trĂšs souvent d’inconnues oĂč seuls les ĂȘtres d’espĂ©rance ne souffriront pas de persĂ©vĂ©rer dans leur foi en Dieu et Ses desseins.

Eh bien réfléchissons!

Entrepris trop souvent par nos doutes, tout reste concevable pour un temps mais jamais pour tout le temps. L’incertitude rĂąpe inexorablement la conviction et la conscience, elle nous dĂ©compose pour mieux nous dĂ©truire.

Voici un rĂ©cit tirĂ© du Talmud, oĂč Job reçoit une rĂ©ponse cĂ©leste aux confusions de ses interrogations existentielles. « DĂ©sespĂ©rĂ©e, la chĂšvre sauvage se rend sur les hauteurs des monts dĂ©sertĂ©s, vers l’abĂźme, afin de mettre bas son chevreau, plus aucun lendemain possible. Alors l’aigle apparaĂźt dans toute sa majestĂ©, Ă  l’instant mĂȘme du drame, et rĂ©cupĂšre le nouveau-nĂ© sur ses ailes pour mieux le reposer auprĂšs d’une mĂšre toute Ă©mue. »

Le  postulat essentiel sur lequel le monde repose affirme que chacune des forces constituantes de la vie ne peut ĂȘtre, par elle-mĂȘme, parfaite, c’est dans la composition harmonieuse de l’ensemble de ces derniĂšres que l’on peut apprĂ©hender sa vĂ©ritable dimension pleine et entiĂšre. Seuls les partis capables de se rĂ©aliser au travers d’un rassemblement populaire rencontreront les sujets les plus purs et les plus intĂšgres comme ceux qui ne le sont point. Lorsque Dieu libĂšre IsraĂ«l d’Égypte, Il choisit l’aigle comme mĂ©taphore de la locomotive Divine.

L’enseignement est, ici, des plus probants : toutes les forces, mĂȘme les plus impures, de la CrĂ©ation comme de la CrĂ©ature, sont les aboutissements de Sa volontĂ© propre et unique. Toutes servent simultanĂ©ment Ă  l’auto Ă©lĂ©vation de la condition et du projet de l’homme quand celui-ci est capable de percevoir, avec l’Ɠil pĂ©nĂ©trant de l’analyste, la plĂ©nitude de l’existence créée.

Comprendre le Divin de la rĂ©alitĂ©, le saint comme le profane et ce, jusqu’à l’impur, est, dans ce moment-lĂ  et justement dans cet instant, le possible devenir d’IsraĂ«l. Nous sommes alors au tout dĂ©but de l’aventure humaine, faire avancer ce possible mais difficile dialogue de l’ĂȘtre vers lui-mĂȘme puis des hommes entre eux.

Le but en est le pouvoir, celui de mieux conjuguer les verbes de la crĂ©ature avec ceux du CrĂ©ateur, de faire entendre la symphonie harmonieuse de la CrĂ©ation. Certains pourraient penser que pour recevoir et comprendre l’enseignement Divin, il suffirait de simplifier notre esprit et notre rĂ©flexion.

En aucun cas ni d’aucune maniĂšre cela doit ĂȘtre, l’homme ouvre son esprit et dĂ©veloppe sa rĂ©flexion afin d’amĂ©nager les fondations nĂ©cessaires Ă  l’expression Divine. L’Homme utilise son savoir et sa sagesse mais reste conscient que l’intellect seul ne suffit pas, il lui faut demeurer et vivre au sein de cette parole de D’


Le peuple d’IsraĂ«l est de retour, sur sa terre, aprĂšs un long exil oĂč il ne put accĂ©der Ă  la thĂ©orie des ensembles. Il peut et doit maintenant devenir le vecteur de la certitude, affirmer l’omniprĂ©sence de l’Éternel dans la rĂ©alitĂ© quotidienne de notre monde.

Par Rony Akrich pour Alyaexpress-News


RĂ©daction francophone Infos Israel News pour l’actualitĂ© israĂ©lienne
© 2025 – Tous droits rĂ©servĂ©s

 

 

1 COMMENTAIRE

  1. Il devrait avoir beaucoup + de journal non afilie a l’ israeli authority eta qui deliver un contenu religieu sur l’etendue du teritoire Juif.