Par Infos-Israel.News – 29 juin 2025


Le ton monte du côté de Beyrouth. Alors qu’Israël poursuit ses frappes ciblées contre les infrastructures du Hezbollah au Liban et en Syrie, le numéro deux du groupe terroriste chiite, Naim Qassem, a haussé le ton dans un discours prononcé à l’occasion du mois de Muharram et du jour d’Achoura.

Dans une rhétorique classique mais toujours menaçante, Qassem a averti :
« Les frappes israéliennes ne peuvent pas se poursuivre éternellement. Vous vous imaginez qu’on va rester silencieux pour l’éternité ? »


Une menace creuse ou un signe d’impatience ?

Si le Hezbollah multiplie les déclarations martiales, la réalité militaire sur le terrain est toute autre : les frappes israéliennes s’intensifient, les entrepôts explosent, les convois sont neutralisés, les postes d’observation réduits en cendres.

La position d’Israël reste claire : chaque menace active fera l’objet d’une réponse immédiate, sans s’enliser dans une guerre totale, mais avec une précision chirurgicale implacable.


Le discours mystique de la « victoire divine »

Qassem, fidèle à la rhétorique khomeyniste, fait appel à la foi plutôt qu’aux faits :
« Nous sommes calmes car Allah est avec nous. Nos victoires viennent de Lui. Même dans la mort, nous triomphons. »

Un message adressé non pas à Israël, mais à sa propre base chiite, de plus en plus ébranlée par les pertes continues, l’effondrement économique au Liban, et le discrédit croissant du Hezbollah dans l’opinion publique.


La patience comme bouclier

« Le plus important, c’est d’avoir la conviction que la victoire est entre les mains d’Allah », a martelé Qassem, appelant ses partisans à faire preuve de patience. Traduction politique :
le Hezbollah n’est pas prêt, pour l’instant, à un affrontement frontal avec Tsahal. Mais il veut préserver l’image de fermeté et maintenir la pression psychologique sur Israël.


La réalité stratégique : Israël a l’avantage

Sur le terrain, le Hezbollah subit des pertes ciblées mais répétées. Israël a clairement démontré sa capacité à frapper profondément au Liban, y compris en neutralisant des hauts cadres militaires, sans déclencher une guerre généralisée.

La doctrine israélienne d’attrition graduelle, couplée à la guerre psychologique, semble fonctionner. Pendant que Tsahal agit, le Hezbollah parle.


Un message à double fond

Le cri de Qassem n’est pas une déclaration de guerre. C’est un cri de frustration. Il sait que le soutien iranien s’érode sous les pressions internes, que la Russie est préoccupée ailleurs, et que la rue chiite libanaise gronde sous les ruines économiques.

Alors il agite les mots, faute de missiles.


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