Une antique médaille a été découverte aux enchères ce mercredi à Kedem Auction House à Jérusalem, et a fourni un exeptionnel aperçu des relations entre Napoléon Bonaparte et la communauté juive de France. Cette médaille a été fabriquée, il y a plus de 200 ans en l’honneur du «Grand Sanhédrin», organisé par Napoléon.
Un portrait de Napoléon apparaît sur une face de la médaille, entouré par l’inscription « Napoléon, roi et empereur. » De l’autre côté, Napoléon est dépeint dans la robe impériale tenant les Tables des Dix Commandements et à ses côtés un Juif français à genoux. Il est inscrit sous les chiffres l’expression «Le Grand Sanhédrin» et la date, le 30 mai 1806 (Jour de sa convention).
Le «Grand Sanhédrin de Paris » est l’une des initiatives les moins connues de Napoléon. Les historiens affirment que le corps législatif a été créé par Napoléon pour deux raisons: pour superviser les Juifs d’une part et obtenir leur soutien et la bonne volonté de l’autre.
Napoléon aspirait à accorder à la population juive de France le statut de citoyens à part entière, ayant les mêmes droits et obligations. Puis en 1806, quand les griefs contre les Juifs ont commencé à apparaître dans la région d’Alsace affirmant que des prêteurs juifs ont « exploité la population non-juive. »
Le débat fut public autour de Napoléon, et en Juillet 1806, il convoqua les Dirigeants juifs de toute la France pour constituer un nouveau corps législatif. Le corps devait idéalement appliquer les principes juridiques juives qui leur permettraient de se conformer à leurs croyances tout en vivant comme fidèles citoyens français.
Pour enfoncer le clou, Napoléon a modélisé ce corps après l’assemblée législative traditionnelle juive: le Sanhédrin. Il a réuni 71 rabbins et Dirigeants juifs qu’il a appelé « Le Grand Sanhédrin», à l’imitation du Sanhédrin historique dont la tâche était d’approuver les décisions de l’assemblée, et a permis une plus grande autonomie que la communauté juive française ait jamais connu jusqu’à alors.
Bien que « Le Grand Sanhédrin» ait pris des décisions, Napoléon souhaitait équilibrer les obligations religieuses » des Juifs et leurs obligations en tant que citoyens français, et a interdit le prêt d’argent avec intérêt à des non-juifs.
« Le Grand Sanhédrin» devint la base de la création du Consistoire français qui constitue et demeure un élément central dans la vie de la population juive française.
Eren a noté que cette découverte a fourni un rappel de l’intention « de grand Sanhédrin », mais – pour répondre aux rêves d’un dictateur.
« La médaille se distinct pour deux raisons principales: Elle concerne une histoire fascinante qui semble parfois être le fruit de l’imagination de quelqu’un qui dépeint la manière dont un événement qui a eu lieu il y a des centaines d’années continue à nous toucher jusqu’à ce jour », a conclu Eren.
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