Dans l’ombre des pourparlers sur le nucléaire à Vienne : le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, s’est rendu secrètement à Téhéran il y a deux mois, il a quitté le quartier de Dahiya où il se trouve, et a discuté avec des responsables des Gardiens de la révolution de la possibilité qu’Israël attaque l’Iran.

Les Iraniens voulaient assurer une réponse du Hezbollah si Israël attaquait les installations nucléaires iraniennes afin de s’assurer qu’au cas où elles seraient effectivement attaquées, Nasrallah répondrait. Ces jours marquent le 30e anniversaire de l’entrée de Nasrallah au poste de secrétaire général de l’organisation terroriste, et la question se pose de savoir à quel point il est dissuadé face aux actions israéliennes.

Selon des publications étrangères, Israël a attaqué et éliminé des membres du Hezbollah 40 fois, principalement en Syrie mais aussi au Liban. Nasrallah a choisi de ne pas commenter toutes ces attaques attribuées à Israël. Cela signifie qu’il y a probablement une dissuasion mutuelle, mais l’establishment de la défense dit que ce n’est pas symétrique.