Le Hezbollah continue de menacer : le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, s’est adressé ce soir (vendredi) à ses partisans dans l’est du Liban et a annoncé que si son pays n’acceptait pas ses exigences dans les négociations sur la frontière maritime avec Israël, l’organisation terroriste s’aggraverait.
« La question de la frontière maritime, Sde Harish et la question du pétrole et du gaz n’ont rien à voir avec l’accord nucléaire », a précisé Nasrallah concernant l’échange de propositions entre les puissances et l’Iran ces derniers jours. « Qu’un accord soit signé ou non, si l’État libanais obtient ce qu’il veut – il y aura la paix. Dans le cas où le Liban n’obtiendrait pas ses droits – nous provoquerons une guerre , qu’un accord nucléaire soit signé ou non. » Aussi, le chef de l’organisation terroriste a-t-il ajouté que « les yeux doivent être rivés sur le requin, sur la frontière maritime et sur le médiateur américain, qui perd encore le temps qui s’écoule ».
Hier, des sources ont déclaré au journal libanais « Al-Bana' » que « la résistance enverra bientôt un message militaire à l’ennemi israélien en réponse à la politique de tergiversations et de manœuvres sur la question ». Les sources ont estimé que le message arriverait avant la visite du médiateur Amos Hochstein au Liban, qui devrait avoir lieu la dernière semaine d’août.
Le journal libanais a appris que le médiateur est en Grèce et qu’il rencontrera à la fin du mois de hauts responsables à Beyrouth qui attendent la réponse d’Israël à leur proposition concernant la frontière maritime.
Le conflit entre Israël et le Liban à propos de la frontière maritime tourne autour de la manière dont elle est tracée. Alors qu’Israël trace une ligne à un angle plus au nord du littoral, conformément à la pratique internationale, le Liban la trace à un angle plus au sud, sur une ligne connue sous le nom de point 23. Cela crée une sorte de triangle d’environ 850 km, qui est en litige entre les pays.
Nous notons que l’Asada Harish n’est pas dans cette zone, mais n’est inclus qu’en partie dans la ligne tracée à un angle plus au sud que la position libanaise d’origine. Le médiateur américain s’est récemment rendu à Beyrouth et a rencontré ses hauts dirigeants. On pense que les Libanais revendiquent maintenant le point 23, en plus de tout le champ de Cana. Il s’agit d’une zone potentielle de détection de gaz, traversée par le point 23. Autrement dit, il semble que les Libanais s’en tiennent à leur position d’origine et réclament une autre enclave dans les eaux territoriales israéliennes.