Nathan s’est rendu sur la tombe de Nahman, un mois après l’assassinat à Migdal. « C’est difficile sans Nahman », dit-il sur sa tombe. « Nous vivons un cauchemar, nous espérons nous réveiller », ajoute son père.
Ce week-end marquera les 30 jours depuis l’assassinat choquant à Migdal. Nathan (10 ans) est le seul ayant survécu à ce qui est arrivé ce samedi noir, après qu’un père de famille a tué sa femme, ses deux enfants et le jeune Nahman.
Hier (jeudi), il est venu au cimetière, sur la tombe de son frère aîné Nahman : « Il est difficile de ne plus le voir ; je me dis toujours à moi-même que peut-être cela n’est jamais arrivé. »
Nathan a été grièvement blessé lors d’un affrontement avec le suspect ; après avoir fait semblant d’être mort, il s’est échappé par la fenêtre, a appelé à l’aide puis a été évacué par hélicoptère à l’hôpital. « Je me rappelle ce qu’il était, dit-il. Je suis en train de le faire sortir de ma tête. »
Un mois plus tard, il débute une reconstruction de soi, mais il insiste sur le fait d’être indépendant. Il a reçu en cadeau un drone qu’il dirige malgré les bandages sur ses mains.
Hier, l’assassin Selah Nadav a été convoqué à nouveau au tribunal. Encore une fois, il a exprimé des remords pour le meurtre de sa femme, ses deux fils Joseph et Benjamin et Nahman. La semaine prochaine, le Tribunal va le soumettre à un examen psychiatrique.
« En tant que père en deuil, j’ai un sentiment intérieur de colère. » C’est un « racha » (homme mauvais) et il semble qu’ils n’ont pas la capacité de le juger (car son comportement laisse penser qu’il est fou). Seuls le Créateur et Nachman du ciel peuvent nous dire ce qui est arrivé.
Pendant ce temps, la famille a du mal à faire face aux nombreuses dépenses après la catastrophe. À cette fin, elle a mobilisé les gens pour contribuer aux coûts de traitement élevés pour la famille traumatisée.