La Banque mondiale a pris note de la façon dont les nations se sont engagées à reconstruire Gaza après l’opération Tsouk Etan en 2014 mais les promesses n’ont pas été tenues.
Seulement 40% des engagements dont 1,4 milliard de dollars sur des engagements de 3,5 milliards dollars ont été versés à ce jour, deux ans après la guerre. Cependant, si vous détaillez les chiffres par pays à majorité musulmane et tous les autres, nous remarquons que les pays non-musulmans et les ONG qui ont promis environ 1,4 milliard de dollars ont jusqu’à présent payé environ 1 milliard de dollars soit environ 71%.
Mais les engagements des nations musulmanes qui ont promis la majeure partie de l’argent destiné à la reconstruction de Gaza, soit 2,1 milliards de dollars en ont versé que 360 millions ce qui représente environ 16,5% de ce qu’ils ont promis.
Le Qatar a promis un colossal milliard pour reconstruire Gaza et n’a donné que 150 millions.
L’Arabie saoudite a payé seulement environ 10% de ses 500 millions promis.
Le Koweït, qui avait promis 200 millions n’a rien donné.
Même la Turquie, soi-disant le meilleur ami de Gaza, a payé seulement 32% des 200 millions promis.
Ce n’est pas un fait nouveau, en fait, à plusieurs reprises, les nations arabes et musulmanes ont promis d’énormes quantités d’argent aux Palestiniens et n’ont jamais payé :
Les nations arabes ont payé seulement 21% de ce qu’ils se sont engagés à la Conférence des donateurs de Paris en Décembre 2007. En 2010, une conférence arabe pour aider à faire de Jérusalem une ville arabe a donné lieu à 500 millions de dollars d’engagements – dont seulement 7% ont été payés. La Ligue arabe s’est engagée à fournir 7,7% du budget annuel de l’ UNRWA. En 2010, ils ont payé juste 1,5% de la somme promise.
Le Premier ministre Salam Fayyad s’est plaint amèrement des nations arabes qui ne payent pas leurs engagements à son gouvernement. Si vous suivez l’argent, vous pouvez voir que le monde arabe a beaucoup moins d’intérêt à à ider les Palestiniens que leur rhétorique l’indiquerait.
C’est en grande partie en raison de l’intransigeance et les sentiments de la direction palestinienne. Le monde arabe et musulman est malade et fatigué de la question palestinienne depuis des nombreuses années maintenant.
Les Palestiniens paniquent car ils réalisent qu’ils ne sont plus une priorité pour le monde arabe. Mais c’est aussi de leur propre faute pour avoir refusé de négocier avec Israël qui était de bonne foi dans l’acceptation d’un état mais la position de réfugiés reste bien plus intéressante financièrement.
Les dirigeants arabes se demandent si cela valait la peine pour les Palestiniens de refuser les offres israéliennes de paix qui auraient mis fin au conflit il y a longtemps. Les dirigeants palestiniens pleurnichent pour attirer l’attention et se construisent des villas à Ramallah alors qu’il y a de véritables crises dans la région, mais la propagande pro-arabe palestinienne a aveuglé les plus naïfs sur les intentions réelles de Abbas et son peuple.