« Ne pas oublier, ne pas pardonner » : un deuxiĂšme grand rassemblement national pour honorer les victimes du 7 octobre et dĂ©noncer l’inaction

Le 7 octobre 2025 marquera deux ans depuis le massacre perpĂ©trĂ© par le Hamas et le dĂ©clenchement de la guerre des ÉpĂ©es de Fer. Mais pour les familles des victimes et des otages, le temps n’a pas effacĂ© la douleur — ni la colĂšre. Face Ă  ce qu’ils appellent « les tentatives de brouiller, d’effacer et de minimiser l’ampleur de la catastrophe », les organisateurs de la mouvement « Kumu » annoncent un second grand rassemblement national.

L’évĂ©nement aura lieu le mardi 7 octobre 2025, dans un lieu encore tenu secret pour des raisons de sĂ©curitĂ©. Il sera conçu par et pour les familles endeuillĂ©es et les survivants, et entend envoyer un message clair au pays et au monde : « Nous n’oublions pas, nous n’effaçons pas, et nous refusons le mensonge. »

Jonathan Shmriz, cofondateur de « Kumu » et frĂšre d’Alon Shmriz, enlevĂ© Ă  Gaza puis tuĂ© par erreur par Tsahal aux cĂŽtĂ©s de Yotam Haim et Samer Talalka, ne mĂąche pas ses mots : « Une annĂ©e entiĂšre est passĂ©e et aucune commission d’enquĂȘte n’a Ă©tĂ© mise en place. Les otages croupissent encore dans les tunnels du Hamas. Des milliers d’IsraĂ©liens restent dĂ©placĂ©s dans leur propre pays. Face Ă  ceux qui veulent réécrire l’histoire et repeindre le 7 octobre en ‘miracle’, nous nous dressons pour rappeler la vĂ©ritĂ© et offrir un espoir : celui de se relever et de reconstruire. »

L’an dernier, le premier rassemblement avait Ă©mu et rassemblĂ© l’ensemble du pays, rĂ©unissant des artistes, des personnalitĂ©s publiques et des anonymes, et bĂ©nĂ©ficiant d’une couverture tĂ©lĂ©visĂ©e dans des dizaines de pays. Il s’était imposĂ© comme un Ă©vĂ©nement de hasbara (diplomatie publique) majeur, brisant la propagande pro-Hamas qui cherche Ă  transformer les bourreaux en victimes.

Cette annĂ©e encore, les organisateurs promettent un moment fort, mĂȘlant tĂ©moignages de familles, hommages aux disparus, dĂ©nonciation des responsables politiques et militaires, et un rappel cinglant que les 50 otages restants sont toujours dans les mains de terroristes. Vingt d’entre eux sont encore vivants selon les estimations, survivant Ă  la faim, aux tortures et Ă  l’isolement dans les souterrains de Gaza.

« Le rassemblement appartient au peuple », martÚlent les organisateurs, « à ceux dont la vie a été brisée ce samedi noir, à ceux qui ont perdu des proches, à ceux qui combattent encore, à ceux qui portent des cicatrices visibles ou invisibles, et à ceux qui ont été enlevés et restent prisonniers de la barbarie. »

En parallĂšle, « Kumu » a lancĂ© une campagne de financement participatif pour couvrir les frais de l’évĂ©nement et amplifier son impact. Les dons serviront Ă  assurer la sĂ©curitĂ©, diffuser en direct dans le monde entier et mobiliser les communautĂ©s juives de la diaspora, afin que le 7 octobre devienne un jour gravĂ© dans la mĂ©moire collective, Ă  l’image du Yom HaShoah.

Pour de nombreux participants, ce second rassemblement ne sera pas seulement un moment de mĂ©moire, mais un acte politique : exiger la vĂ©ritĂ© sur les dĂ©faillances du 7 octobre, refuser le blanchiment des responsabilitĂ©s et rĂ©affirmer que le combat contre le terrorisme islamiste n’est pas fini.

Les organisateurs insistent : « Nous n’acceptons pas le silence. Nous ne permettrons pas qu’on nous vole notre histoire. »

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