Ce jeudi matin, une vingtaine de proches d’otages retenus à Gaza ont pris part à une action inédite : un « bateau de protestation » depuis le port d’Ashkelon jusqu’à la frontière maritime avec la bande de Gaza. L’action symbolique, coordonnée avec l’armée et la police israélienne, intervient quelques heures avant la réunion cruciale du cabinet de sécurité, où doit être discutée une intensification potentielle de la guerre, voire l’occupation totale de Gaza.
Sur dix bateaux, les familles ont diffusé des messages par haut-parleurs en direction de la côte gazaouie et ont jeté à la mer des bouées de sauvetage en criant leur angoisse :
« Nos proches sont en danger de mort immédiat. Parler d’occupation maintenant, c’est les condamner à disparaître. Le retour des 50 otages est la seule vraie victoire d’Israël. »
« Netanyahou nous a menti — ce soir, manifestez massivement »
Einav Zangauker, mère de Matan, un otage retenu à Gaza, a publié une vidéo bouleversante :
« J’ai cru à un accord. Netanyahou a trahi notre douleur, il a saboté les négociations. Il n’a jamais eu l’intention de ramener nos enfants. C’est maintenant ou jamais ! »
Des manifestations sont prévues ce soir dans tout le pays, en particulier à Tel-Aviv et à Jérusalem, où une grande mobilisation est attendue devant le bureau du Premier ministre sous le slogan « Cabinet de la mort ».
Appel direct au chef d’état-major : « L’histoire vous jugera »
Le QG des familles d’otages a lancé un appel dramatique au chef d’état-major, le général Herzi Halevi, et à tous les niveaux de commandement :
« Refusez de mettre en danger les otages. Ne devenez pas complices d’une tragédie nationale. »
Yehuda Cohen, père de Nimrod détenu à Gaza, présent sur l’un des bateaux, a déclaré :
« Le gouvernement Netanyahou veut partir en guerre, même si cela signifie tuer nos fils. Nous avons besoin d’aide internationale, maintenant. »
Une décision ce soir : conquérir Gaza ou sauver les otages ?
Ce soir, le cabinet de sécurité israélien se réunira à Jérusalem pour examiner les plans présentés par le général Halevi pour une intensification progressive de la guerre.
Mais, selon les informations, l’armée s’oppose fermement à une opération terrestre élargie, craignant qu’elle ne condamne à mort les otages encore en vie.
Le débat survient dans un climat de tension croissante entre les responsables politiques du cabinet et la haute hiérarchie militaire, qui plaide pour un accord d’échange plutôt qu’une escalade aveugle.
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RakBeIsrael
Alyaexpress-News
Wikipedia – Prise d’otages
Wikipedia – Négociation
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