Cette semaine, lors de la visite du chef du Shin Bet, Ronan Bara, et du chef de l’Aman, Aharon Khaliwa, au quartier général des renseignements égyptiens au Caire, une nouvelle proposition israélienne visant à organiser la lutte contre la contrebande d’armes dans le couloir de Philadelphie a été discutée.
Comme alternative au stationnement des forces de Tsahal sur place, ce à quoi l’Égypte s’oppose catégoriquement, le déploiement de moyens technologiques a été proposé.
Selon le plan, des moyens technologiques seront situés du côté israélien du corridor de Philadelphie et détecteront l’apparition de personnes dans la zone, les tentatives d’approche de l’Axe pour se déplacer vers le Sinaï ou le transport d’armes et d’équipements militaires vers Gaza. Traversez les tunnels souterrains.
Parallèlement, 750 policiers égyptiens seront stationnés du côté égyptien pour patrouiller la zone.
Selon Radio Galei de Tsahal, Israël était en pourparlers avec un État du Golfe pour le persuader de financer la construction d’une barrière souterraine qui conduirait à une séparation complète de Gaza et du Sinaï afin d’empêcher le creusement de tunnels. Israël a envoyé une demande aux services de renseignement égyptiens pour qu’ils effectuent une reconnaissance approfondie afin de déterminer s’il reste des tunnels souterrains dans la zone du corridor de Philadelphie.
On a également appris hier qu’Israël et l’Égypte sont sur le point de parvenir à un accord concernant le point de contrôle de Rafah, selon lequel les forces israéliennes ne mèneront des opérations dans la région de Rafah qu’après l’évacuation massive de la population de Gaza, qui compte environ un million d’habitants.
Une décision finale concernant les points d’évacuation n’a pas encore été prise, mais le nord de Gaza et Khan Yunis semblent être les principales options une fois que Tsahal aura terminé ses opérations là-bas.