Le Premier ministre Benjamin Netanyahu et le ministre de l’Economie Naftali Bennett ont réagit fortement suite aux déclarations d’Abou Mazen, faites dans une interview au journal New York Times.
Netanyahu a déclaré « ‘qu’il est temps pour Abou Mazen de comprendre que sans reconnaissance de l’Etat d’Israël en tant qu’Etat juif , il n’ y aura pas d’accord. » « Il est absurde de supposer un accord dans lequel on nous demande de reconnaitre un Etat du peuple palestinien, sans faire de même pour l’Etat du peuple juif» selon Netanyahou sur son blog officiel du « Likoud ».
Selon le chef du gouvernement, en refusant de reconnaître l’Etat d’Israël , cela équivaut à un déni du peuple juif pour poursuivre les négociations. « Nous allons voir si ils vont devenir membres de la communauté internationale, sans soutien pour Israël, l’Autorité palestinienne devra expliquer quelles seront les conséquences de l’échec des Palestiniens sans cet accord, » – a déclaré M. Netanyahu. Enfin, le chef du gouvernement rappelle qu’ « aucune pression nous fera sacrifier les intérêts vitaux de l’Etat d’Israël – principalement les intérêts de la sécurité. »
Naftali Bennett lors d’une réunion de la faction parlementaire du Parti a critiqué une autre thèse d’Abou Mazen : la volonté de l’Etat palestinien à refuser sa propre armée, confiant la protection de ses frontières aux forces de l’OTAN.
Pour Bennett :
« Ces derniers jours, nous entendons un nouvelle décision : les forces de l’OTAN vont protéger Israël. La protection internationale est la dernière chose qui va nous permettre de dormir paisiblement. Nous pouvons apprendre de l’histoire d’Israël en ce qui concerne les forces internationales, que lorsque tout est calme, ils sont en service. Mais quand on a besoin de leur intervention, ils s’évaporent. Rappelez-vous la guerre des Six Jours, ils étaient tous au Liban « – a cité le service de presse du ministre du partie »Habait Hayéoudi « .
Bennett ne voit pas de différence entre les forces de l’OTAN et les casques bleus internationaux des Nations Unies qui n’ont pas de mandat pour le combat. « Il se souvient de leur pratique militaire»où ils sont «toujours restés impassibles et nous ont jamais défendu. »
« Même après la seconde guerre du Liban , le Conseil de sécurité 1701 de l’ONU a dit que les forces internationales allaient prévenir la contrebande d’armes dans le sud du Liban, et voici le résultat: pas moins de cent mille roquettes sous la supervision attentive d’une force internationale au Liban sud, » – a déclaré le ministre. – «C’est pourquoi, malgré les attaques des partisans des solutions« innovantes », je préfère rester en arrière: il n y a que Tsahal qui peut protéger notre pays, nos enfants, et pour chacun d’eux, nous leur disons » merci. »