Lundi 13 octobre 2025, à midi passé, un nouveau chapitre s’est ouvert dans l’histoire du Proche-Orient.
La présidence égyptienne a confirmé officiellement que Benjamin Netanyahou participera au sommet de Charm el-Cheikh, à l’invitation conjointe du président américain Donald Trump et de son homologue égyptien Abdel Fattah al-Sissi.
Un geste qui consacre Israël comme acteur central du futur équilibre régional, au lendemain de la libération des otages et de la fin de la guerre à Gaza.
Une rencontre de gratitude Ă la Knesset
Quelques minutes avant l’annonce, Trump et Netanyahou avaient reçu à la Knesset les familles des otages libérés.
Des mères, des soldats, des enfants – tous venus dire merci au président américain et au Premier ministre israélien.
“Vous êtes les visages de notre victoire morale”, a déclaré Trump. “Israël a montré au monde que la lumière vainc toujours l’obscurité.”
Netanyahou, ému, lui a offert une colombe dorée, symbole de paix et de gratitude, gravée du mot “Shalom”.
“Une colombe d’or pour un ami d’or”, a lancé le Premier ministre sous les applaudissements.
([source : Amir Tsarfati, 13 octobre 2025, 12h03–12h15])
Une invitation conjointe sans précédent
Dans la foulée, le porte-parole de la présidence égyptienne a confirmé que le Premier ministre israélien se rendra ce soir à Charm el-Cheikh, pour participer à un sommet régional sur la reconstruction et la stabilisation de Gaza.
Selon les informations diffusées par Amir Tsarfati (12h01–12h11), l’invitation a été formulée directement par Donald Trump, puis transmise à Jérusalem par Abdel Fattah al-Sissi.
Le communiqué officiel du Caire évoque “une coordination trilatérale pour la sécurité régionale et la paix durable”.
“Le président Trump et le président Al-Sissi ont convenu d’une approche commune avec Israël pour consolider la stabilité à Gaza et dans la région,” indique la déclaration.
(source : Reuters)
C’est la première fois depuis les accords de Camp David de 1979 qu’un sommet de cette ampleur réunit les dirigeants d’Israël, d’Égypte et des États-Unis sur le sol égyptien.
Une diplomatie israélienne réaffirmée
Cette invitation marque un tournant stratégique pour Jérusalem.
Après des mois de guerre, Israël retrouve sa place non plus comme simple belligérant, mais comme pilier régional incontournable.
Trump, désormais consacré par la Knesset comme “l’architecte de la paix”, a tenu à ce que Netanyahou soit présent “non comme invité, mais comme partenaire”.
Un diplomate israélien confie à Infos-Israel.News :
“La symbolique est forte : ce sommet ne se tient pas sans Israël, et surtout pas contre Israël. C’est la reconnaissance du fait que toute paix au Moyen-Orient passe par Jérusalem.”
L’ombre d’une normalisation avec l’Indonésie
Dans le même temps, Yaron Avraham, cité par Amir Tsarfati (12h06), révèle que le président de l’Indonésie prépare une visite officielle en Israël – potentiellement dès demain.
“Normalization on the way?” écrivait Tsarfati.
Si elle se confirme, cette visite ouvrirait la voie à une reconnaissance diplomatique historique entre Israël et le pays musulman le plus peuplé du monde, jusque-là hostile à tout contact officiel.
Un haut responsable du ministère israélien des Affaires étrangères résume :
“Après les Émirats, Bahreïn, le Maroc et le Soudan, c’est peut-être le dernier verrou symbolique qui s’ouvre.”
L’après-guerre commence
Alors que Tsahal sécurise encore les zones frontalières de Gaza et que les otages libérés sont soignés à Sheba et Soroka, Israël s’apprête à tourner la page de la guerre pour écrire celle de la reconstruction.
Les chefs d’état-major, les diplomates et les familles d’otages ont les yeux rivés sur Charm el-Cheikh.
“C’est une paix qui se bâtit avec des actes, pas des slogans,” a déclaré un conseiller du Premier ministre avant le départ. “Et cette fois, Israël y sera assis à la table, non sur le menu.”
Du tarmac de Ben-Gourion aux plages du Sinaï, le message est clair : Israël revient au centre du jeu diplomatique mondial, porté par la victoire, la foi et la détermination d’un peuple qui a survécu à l’impensable.
L’invitation de Netanyahu à une conférence avec des pays comme le Pakistan, l’Irak et l’Indonésie, l’arrivée du président de l’Indonésie en Israël – tout cela constitue une défaite écrasante pour le Hamas et l’Iran. Car après tout, toute cette guerre a commencé pour empêcher l’acceptation d’Israël dans la région. Et maintenant, qui est isolé et ne participe pas à une conférence aussi importante ? L’Iran.
Rédaction francophone Infos Israel News pour l’actualité israélienne
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