Suite à la décision de la Russie de livrer des missiles S-300, système anti-aériens à l’Iran, le Premier ministre Benjamin Netanyahu a déclaré au président russe Vladimir Poutine dans leur conversation téléphonique de la semaine dernière que la ligne rouge d’Israël sera atteinte en cas de fuite de l’équipement militaire russe de l’Iran au Hezbollah via la Syrie. Cela n’a pas été mentionné dans le communiqué de presse publié par le Bureau du Premier ministre.

L’annonce officielle d’Israël avait annoncé que Netanyahu aurait exprimé sa grave préoccupation face à la décision de la Russie de vendre les systèmes avancés à l’Iran, et dit que le leader russe « ne fera qu’encourager l’agression iranienne dans la région, et saper davantage la stabilité du Moyen-Orient ».

Netanyahu a ajouté dans un communiqué que : « Cette vente d’armes sophistiquées à l’Iran est le résultat direct de l’accord dangereux sur la table entre l’Iran et le P5 + 1. Quelqu’un peut-il encore prétendre sérieusement que l’accord avec l’Iran permettra d’améliorer la sécurité au Moyen-Orient? »

Selon des sources israéliennes, cependant, le communiqué de presse a omis le rappel du premier ministre concernant la « ligne rouge » imposée par Israël sur les transferts d’équipements de fabrication russe au Hezbollah.

Les responsables israéliens ont dit sur le site de « Nouvelles de la Défense» qu’outre le fait qu’avec les missiles S-300, il sera difficile pour Israël de frapper les sites nucléaires iraniens, et étendra la liste des systèmes d’armes russes qu’Israël voit comme des cibles légitimes, si les tentatives de Téhéran sont de les transférer au Hezbollah. Israël considère les missiles S-300 comme ayant une capacité qui bouleverserait l’équilibre des forces entre Israël et le Hezbollah.

Un responsable israélien a dit sur le site de « Nouvelles de la Défense » qu’Israël suivait les fuites actives et continues du matériel russe, y compris les SA-22 à courte portée et SA-17 de moyenne portée qui sont tous des missiles anti-aériens, et qui pourraient être transférés de la Syrie à leurs alliés comme le Hezbollah au Liban. « Nous avons discuté avec nos amis à Washington et en Europe, et fait plusieurs démarches à Moscou sur une période de plusieurs semaines et de mois. Notre politique de ligne rouge est claire: Nous considérons les transferts illicites d’origine russe comme des cibles légitimes «  

 

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