La réunion du chef du gouvernement avec les dirigeants des partis religieux hier soir n’a pas apporté un accord sur l’achèvement de la crise de la coalition. Le député Yoav Kish (Likoud) a déclaré sur la chaîne 10 que la probabilité d’élections anticipées augmente.
Le projet de la loi de compromis sur les ajournements du service militaire est soutenu seulement par Shas et les partis politiques hassidim qui continuent à s’entretenir avec leurs chefs spirituels. Selon les termes du compromis, les concernés recevront un report automatique du service militaire à condition que le quota annuel du projet soit rempli, ce qui en 2018 s’élèvera à 3 200 personnes. Si le quota n’est pas respecté, il existe des options possibles: il peut être réduit par le gouvernement ou la Knesset et ce n’est qu’en dernier recours que le ministre de la Défense peut annuler le report de la conscription.
Le chef du gouvernement a déclaré lors de la réunion avec les « Haredim », que le gouvernement peut continuer à travailler dans trois conditions:
- Une loi de compromis en appel doit approuver un conseiller juridique du gouvernement
- Le partie politique « kulanou » doit s’engager à appuyer ce projet de loi en trois lectures
- Liberman devrait rester au sein du gouvernement et donner la possibilité d’adopter une loi (pas un droit de veto), même si le NDI refuse de voter pour lui.
Selon « Haaretz » et « Hadashot 2 » Netanyahou a posé une autre condition essentielle qu’il annoncera lundi lors d’une réunion des dirigeants des factions de la coalition: tous les partenaires de la coalition doivent s’engager publiquement à ne pas quitter le gouvernement, même en cas de jugement de Netanyahou en Novembre concernant ses accusations.
Les observateurs estiment que le chef du gouvernement préfère les élections anticipées dès que possible, dès juin – avant que Mandelblit décide de porter des accusations. Pour mettre en place ce scénario, Netanyahou a besoin de l’appui de la majorité de la Knesset: si le premier ministre dissout simplement le gouvernement, la Knesset peut reporter l’auto-dissolution pendant plusieurs semaines et essayer de former un nouveau gouvernement.
Selon Amit Segal ( « Hadashot 2 ») et Sefi Ovadia (10 ), les dirigeants des factions de la coalition ne souhaitent pas catégoriquement une élection d’urgence en Juin, et si Netanyahu va à la dissolution du gouvernement, il devra négocier avec l’opposition et reporter le vote jusqu’à la fin de l’année.