Le Premier ministre Benjamin Netanyahu réitère l’intention du président bleu et blanc, Benny Gantz, de former un gouvernement minoritaire avec le soutien extérieur des partis arabes.
Imaginez une telle situation a dit le Premier Ministre :
» Il y a un appel téléphone rouge maintenant. On me demande : Premier ministre, vous devez attaquer maintenant et à tel endroit. Que devrais-je répondre ? Juste une minute, je dois vérifier avec Ayman Odeh (député arabe contre Tsahal)? Dois-je vérifier aussi avec Ahmed Tibi ? Quelqu’un peut il concevoir qu’il y a quelque chose qui ne fait pas partie de l’histoire israélienne, qui compromettrait la sécurité d’Israël, ce qui constituerait un risque immédiat et existentiel pour l’État d’Israël et une gifle pour la démocratie israélienne, au visage de citoyens qui ont donner leur confiance au parti » bleu et blanc ». Est-ce qu’ils lui donneraient cinq sièges s’il disait ça? Ce n’est pas le cas non plus », a déclaré le Premier ministre.
« C’est pourquoi je m’adresse à Ashkenazi et Boogie Ya’alon quand vous étiez en uniforme. Vous étiez chef de cabinet. Mais aussi à Benny Gantz, qui était aussi le chef d’état-major, et rappelez-vous qui sont vos partenaires, quel est un gouvernement dont les soldats de Tsahal dépend, les autres veulent poursuivre nos soldats comme des criminels de guerre! Êtes-vous devenus fou ? Il est temps d’arrêter cette folie. Parlez-entre vous, rassemblez-vous et dirigez-vous vers le même gouvernement d’union que le peuple d’Israël attend », a ajouté Netanyahou.
Gideon Sa’ar (Likoud), membre de la Knesset, met aussi en garde contre l’intention du parti Bleu et Blanc de former un gouvernement minoritaire avec le soutien extérieur des partis arabes.
« Le bien de l’Etat nécessite un effort sincère et ciblé pour mettre en place un gouvernement d’union nationale. Un gouvernement minoritaire qui sera formé en réponse à des opposants sionistes est une mauvaise idée. Un tel gouvernement ne sera pas en mesure de relever les défis de sécurité nationale d’Israël « , a déclaré Sa’ar.
