Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a déclaré aux parents de deux soldats dont les corps sont détenus à Gaza qu’Israël n’accepterait pas un cessez-le-feu avec le Hamas au pouvoir sans le retour des restes des soldats.
Mais la famille de l’un des soldats décédés a déclaré dans un communiqué après la rencontre en personne lundi, la première depuis plusieurs mois, que Netanyahu n’avait pas fait assez pour renvoyer son fils en Israël afin qu’il soit enterré convenablement.
« A notre regret, hormis les déclarations générales et les remarques vides, qui sont destinées aux relations publiques, Netanyahu n’a toujours rien fait de significatif pour rendre les garçons », ont déclaré Simcha et Leah Goldin, parents de Shaul, tué pendant la guerre de Gaza en 2014.
« Quatre ans après l’enlèvement, Netanyahu n’exige pas le retour des garçons et accepte à nouveau un cessez-le-feu au moment où le Hamas peut choisir tout en planifiant de kidnapper davantage de soldats », indique le communiqué.
Le corps d’Oron Shaul, également tué lors de la guerre de Gaza en 2014, se trouve également à Gaza. Ses proches auraient également assisté à la réunion.
Une déclaration publiée à l’issue de la réunion par le bureau du Premier ministre a déclaré que Netanyahu «a rencontré les familles Goldin et Shaul et leur a dit qu’il n’y aurait pas de cessez le feu dans la bande de Gaza sans le retour des garçons».
Trois autres Israéliens, qui sont entrés volontairement à Gaza, seraient également détenus par le Hamas.
La frontière israélienne avec Gaza est restée relativement calme au cours des deux dernières semaines après plus de trois mois de protestations depuis le mois de mars. Il y a eu des semaines de tirs de roquettes sur Israël et des ballons incendiaires et des cerfs-volants brûlant des milliers d’hectares de terres agricoles et boisées dans le sud d’Israël.
L’Égypte et les Nations Unies seraient en train de négocier un cessez-le-feu à long terme qui inclurait un accord de réconciliation entre l’Autorité palestinienne et le Hamas à Gaza.
