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Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a déclaré hier soir (entre dimanche et lundi) dans une interview à Fox News que « je suis au pouvoir depuis 16 ans au total, et je n’ai jamais commenté les débats internes dans d’autres démocraties. D’autres dirigeants peuvent choisir de le faire ».

« Tout le monde a une opinion sur Israël, ils n’ont pas d’opinion sur les droits en France ou les manifestations là-bas ou les débats en cours dans d’autres pays », a déclaré Netanyahu, après qu’on lui ait demandé s’il disait aux autres pays comment se comporter avec  leurs tribunaux. 
« Vous avez un grand débat entre la Cour suprême et le pouvoir exécutif aux États-Unis », a ajouté Netanyahu. « Je ne suis pas intéressé à commenter cela, mais les gens choisissent de commenter ce qui se passe chez nous. Nous prendrons nos décisions. Dans les pays démocratiques souverains, le gouvernement élu par le peuple prend les décisions, et il en sera de même en Israël. »

 

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Depuis que le ministre de la Justice Yariv Levin a annoncé la révolution juridique en Israël, les ministres et les dirigeants des pays occidentaux ont appelé le gouvernement à parvenir à un large consensus et à éviter des modifications unilatérales du système juridique. Le président des États-Unis, Joe Biden, s’est même entretenu avec Netanyahu avant que l’annulation de la cause probable ne soit approuvée à la Knesset, et l’a appelé à parvenir à un large consensus .

Lors d’une série d’interviews tenues la semaine dernière, Netanyahu a déclaré à la chaîne ABC que le président américain Joe Biden l’avait invité à la Maison Blanche à l’automne, « probablement en septembre », mais Washington a refusé de confirmer : la porte-parole de la Maison Blanche Karin Jean-Pierre a refusé pour dire si Biden avait effectivement invité Netanyahu à sa résidence officielle, et n’a pas non plus confirmé la date indiquée.
Dans une interview avec CNN, on a demandé à Netanyahu s’il s’attendait à des conséquences de la part des États-Unis pour avoir approuvé la loi et a déclaré que les relations entre Israël et les États-Unis étaient toujours solides. « Nous sommes tous deux intéressés par le blocage de l’Iran et par la promotion de la paix. C’est pourquoi je suis revenu servir Israël en tant que Premier ministre. Ces objectifs sont réalisables et nous les atteindrons ensemble. Je pense que cela renforcera nos alliances, et ne les affaiblira pas  » . »
Dans le même blitz d’interviews dans les médias américains, Netanyahu a refusé de s’engager à se conformer à la décision de la Haute Cour de justice au cas où il rejetterait la législation pour abroger le motif du caractère raisonnable. « C’est une sorte de spirale. J’espère que nous n’en arriverons pas là », a déclaré Netanyahu dans une interview à CNN. Il a également mis en garde contre l’entrée du pays en territoire « inconnu », comme il l’a dit.
 

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