Suite à une décision de la Cour suprême israélienne de démolir 9 maisons dans la ville de Ofra (à ne pas confondre avec la décision de la Cour suprême de détruire le quartier voisin de Amona), les habitants de Ofra ont déposé une pétition demandant à la Cour suprême de reporter la décision prise il y a trois mois, en leur disant que les nouvelles maisons ne seront pas prêtes à temps.
La démolition est actuellement fixée pour le 8 Février.
Ce vendredi, après une rencontre avec une délégation de résidents d’Ofra, le Premier ministre Netanyahu a donné l’ordre de commencer à élaborer des plans de construction pour 68 nouveaux logements à Ofra en remplacement et en compensation pour les 9 maisons détruites.
La question reste ouverte si la Cour suprême israélienne accordera aux résidents les trois mois nécessaires pour préparer leurs nouvelles maisons.
Ofra a été construit sur un terrain zoné et désigné par le gouvernement israélien pour la ville.
Les résidents de Ofra ont demandé au gouvernement d’approuver le Règlement « de Normalisation » (également appelé « règlement Bill »), qui doit être voté en deuxième et troisième lecture cette semaine, selon la déclaration faite par le Premier ministre Netanyahu à la réunion du Cabinet aujourd’hui.
Le projet de loi permettrait de résoudre les problèmes de propriété foncière pour les implantations une fois pour toutes, mais pas pour les communautés où le tribunal a déjà donné une décision, comme Amona.
Le projet de loi « de normalisation » permettrait au gouvernement d’indemniser les propriétaires fonciers arabes qui sont en mesure de prouver leurs réclamations de propriété foncière sur les parcelles anciennement vides où les implantations ont été construites. Les propriétaires pourraient alors recevoir une grosse somme financière ou une autre alternative, comme un terrain.
Dans le cas des terres avec des propriétaires inconnus, le gouvernement peut légalement exproprier.
La loi exigerait que le règlement ayant été exécuté de bonne foi au moment où ont été construites les maisons, ces propriétaires ignoraient que la terrain était propriété privée d’un tiers. Ils devraient également montrer une certaine forme minimale de soutien au gouvernement dans l’établissement de la ville.